Premier cas grave de grippe aviaire H5N1 aux États-Unis : un patient hospitalisé
Aux États-Unis, le premier cas grave de grippe aviaire H5N1 a été confirmé, entrainant l'hospitalisation du patient affecté par ce virus potentiellement mortel.
Tl;dr
- Un premier cas sévère de grippe aviaire confirmé aux États-Unis.
- Le patient a été exposé à des oiseaux malades et morts dans des volailles de jardin.
- Des mesures de prévention sont recommandées pour éviter l’exposition au virus.
La grippe aviaire sévère fait son apparition aux États-Unis
Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), le premier cas de grippe aviaire sévère a été confirmé aux États-Unis, ce qui suscite des inquiétudes quant à une possible aggravation de la crise sanitaire. Le patient a été hospitalisé en Louisiane, mais les détails de son état de santé restent pour l’instant inconnus.
Un virus différent de ceux précédemment identifiés
D’après les données partielles du génome viral, il semblerait que le virus qui a infecté le patient appartienne au génotype D1.1. Ce dernier a récemment été détecté chez plusieurs oiseaux sauvages et volailles aux États-Unis, ainsi que chez des humains en Colombie-Britannique, au Canada, et dans l’état de Washington.
Ce virus est différent de celui que l’on retrouve habituellement chez les vaches laitières et certaines populations de volailles aux États-Unis.
Des symptômes communs avec d’autres maladies
Parmi les symptômes couramment observés, on note une gorge irritée, une toux, de la fièvre, un nez qui coule ou est bouché, des maux de tête, des douleurs musculaires ou corporelles, de la fatigue et un essoufflement. Des symptômes moins courants comme des nausées, des vomissements, des diarrhées et des convulsions peuvent également apparaître.
Prévenir plutôt que guérir
Il est essentiel d’éviter autant que possible toute exposition au virus. Les animaux infectés excrètent le virus de la grippe aviaire A dans leur salive, leur mucus et leurs fèces. D’autres animaux infectés peuvent également excréter le virus dans leurs sécrétions respiratoires et autres fluides corporels.
Il est donc recommandé d’éviter tout contact avec des animaux malades ou morts, en particulier les oiseaux sauvages et les volailles. Les personnes qui sont régulièrement en contact rapproché avec des oiseaux sauvages ou des volailles malades ou mortes doivent porter l’équipement de protection personnel recommandé. Il est aussi conseillé de ne pas toucher les surfaces ou matériaux contaminés par la salive, le mucus ou les fèces d’animaux sauvages ou domestiques infectés par le virus de la grippe aviaire A.