Prélèvement d’organes : autorisé par une fatwa de Daesh
Des documents saisis par les forces spéciales américaines lors d'un raid conduit en Syrie attestent d'une fatwa de Deash autorisant le prélèvement d'organes.
Si l’authenticité de cette fatwa datée du 31 janvier dernier n’a pas été complètement établie, l’administration américaine révèle que le texte a été découvert parmi d’autres fichiers lors d’un raid mené en mai dernier en Syrie par ses forces spéciales.
Une fatwa de l’organisation terroriste Daesh et qui, comme nous le rapporte Boursorama, autorise le prélèvement d’organes “sur le corps d’un apostat” dans le cas de figure où cette action pourrait sauver la vie d’un musulman. On nous informe de même, sur la base de la traduction effectuée par les services fédéraux américains, que le prélèvement peut concerner des tissus ou des organes d’un captif, quand bien même l’opération entraînerait la mort de ce prisonnier.
Fatwa de Deash : le prélèvement d’organes autorisé sur des apostats
Le document, émanant de la “commission des recherches et des fatwas de l’État islamique”, indique ainsi que “la vie et les organes de l’apostat n’ont pas à être respectés et peuvent être impunément retirés”. Et si cette fatwa portant le numéro 68 n’atteste pas de manière explicite une autorisation à se livrer à du trafic d’organes, elle semble toutefois la justifier par des motifs religieux.
7 To de données récupérées pendant le raid syrien de mai
Cette fatwa fait partie d’une conséquente série de documents (7 téraoctets de données au total) découverts en Syrie au mois de mai, à l’occasion d’un raid ayant notamment conduit à la mort du Tunisien Abou Sayyaf, suspecté d’être l’une des sources majeurs de financement de l’organisation terroriste. Pour le Pentagone, il assurait la codirection des opérations financières, pétrolières et gazières de Daesh. À noter de même qu’une autre fatwa, la numéro 64 datée du 29 janvier, avait elle aussi été mise à jour durant cette même intervention des forces spéciales. Elle indiquait pour sa part les moments où les membres de Daesh étaient autorisés à avoir des relations sexuelles avec des femmes considérées comme leurs esclaves.