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Pontoise : des infirmières dénoncent, nues, leurs conditions de travail dans un calendrier

Société > Hôpital > Oise > Pontoise
Par Gael Brulin,  publié le 22 décembre 2016 à 18h20.

Pour mettre sous la lumière des projecteurs les difficultés qu'elles rencontrent dans leur travail, des infirmières ont accepté de se mettre à nu en couverture d'un calendrier, dont la promotion est notamment soutenue par l'UNSA.

La démarche, de plus en plus observée, de poser nu pour illustrer les mois d’un calendrier, est généralement motivée par un désir d’attirer l’attention sur une profession, une action. Dans le cas de ce calendrier où, dans sa couverture, cinq femmes apparaissent de dos et dévêtues, il est même question d’alerter sur une situation.

Ces femmes officient en tant qu’infirmières dans la commune de Pontoise (Val d’Oise). Leur initiative, qui est aussi celle de plusieurs membres du personnel paramédical de l’hôpital René-Dubos, vise à dénoncer leurs conditions de travail. Elle n’apparaît d’ailleurs pas si heureuse pour ces infirmières au vu du message formé par leurs cinq dos : “Faut-il que l’on se mette à nu pour que vous vous intéressiez à nous ?”

Calendrier d’infirmières en difficulté : déjà un succès

Le calendrier en question a été lancé à la mi-décembre, pour déjà près de 500 exemplaires (soit la quasi-totalité du stock) écoulés aussi bien en France qu’en Belgique ou en Suisse. Yann Le Baron, secrétaire de l’UNSA Santé du Val d’Oise à l’origine du partage de la couverture du calendrier sur Facebook, explique la problématique à laquelle celui-ci tente, à sa manière, de répondre :

“Sur Pontoise, on nous dit clairement : ‘Soit vous revenez sur vos avantages, soit ce sont 120 postes qui disparaissent’. Ce n’est pas admissible. C’est pour ça qu’aujourd’hui, c’est tout un hôpital qui résiste“. Les images du calendrier tendent plus à faire réfléchir qu’à uniquement proposer une détente oculaire : “Au mois d’avril, vous trouverez une infirmière qui prépare une seringue reliée à une perfusion de café. Parce qu’à force de travailler, de revenir sur ses jours de repos, de compenser le manque d’effectif, il n’y a que le café.”

“Aujourd’hui, c’est tout un hôpital qui résiste”

L’UNSA (Union des syndicats nationales autonomes) a déclaré participer et soutenir “la promotion de ce calendrier. Afin de défendre nos professions et la qualité des soins.” Le règlement, au minimum de 5 euros, “est à faire par chèque à l’ordre de l’ UNSA SANTÉ SOCIAUX PONTOISE accompagné de votre adresse de livraison”.

L’union précise au passage que “l’intégralité des fonds est destiné à cette action et aucun centime ne sera perçu par notre syndicat.”

Le Récap
  • Calendrier d’infirmières en difficulté : déjà un succès
  • “Aujourd’hui, c’est tout un hôpital qui résiste”
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