Pollution sonore : 90% des Français dérangés par le bruit
Un sondage JNA-Ifop révèle notamment que plus de 9 Français sur 10 apparaissent victimes de la pollution sonore, et une proportion semblable d'estimer que le bruit est mauvais pour la santé.
Le 10 mars prochain se tiendra la Journée Nationale de l’Audition. L’occasion pour ainsi dire parfaite d’alerter sur les dangers de la pollution sonore, et c’est justement là le sujet de l’enquête de JNA-Ifop dont les conclusions nous sont révélées aujourd’hui.
On apprend notamment que plus de 9 Français sur 10 se disent agressés par un bruit jugé excessif. Deux tiers des sondés ont d’ailleurs indiqué se sentir plus exposés à la pollution sonore que par le passé. Les lieux où le bruit apparaît le plus dérangeant sont les transports publics, les bars et les restaurants (90%), suivis par le lieu de travail (79%) et l’école (74%). 21% des Français disent s’en sentir agressés à leur domicile.
94% des Français conscients des dangers de la pollution sonore
La pollution sonore observée dans ces lieux est telle pour les personnes interrogées qu’elle leur empêche de tenir le fil d’une conversation. 80% des sondés parlent même d’agression au travail et dans les transports. Comme le rapporte Actu Santé, une large majorité de Français (94%) est consciente des conséquences néfastes que peut avoir un bruit excessif sur la santé.
38% des jeunes sur 10 rendus euphoriques par le bruit
La plupart d’entre eux (74%) estiment que la pollution sonore engendre de la fatigue, 67% qu’elle favorise des troubles du sommeil, 53% des migraines, 49% de l’anxiété, quand 45% des sondés pensent que le bruit excessif entraîne une surdité définitive et 42% des acouphènes. Au niveau des jeunes âgés de 15 à 17 ans, le bruit à l’école apparaît dérangeant pour près de 80% d’entre eux et 58% considèrent qu’ils le subissent sans pouvoir réagir. Ils sont 70% à penser que la pollution sonore ne conduit pas à une surdité définitive et 38% des jeunes ont même reconnu que le bruit excessif les mettait dans un état d’euphorie. Rappelons qu’une étude parue en fin d’année dernière avait établi un lien entre pollution sonore et troubles physiques et psychologiques chez les personnes exposées, comme des troubles de l’humeur et des soucis de concentration.