Policiers tués : le chauffard avait 1.4 g/l d’alcool dans le sang
Les deux policiers ont été tués à cause d’un chauffard qui avait 1.4g/l d’alcool dans le sang. Il avait également été condamné à 6 reprises pour des délits routiers.
Ce matin aux alentours de 6 heures du matin, un 4×4 Ranger Rover noir est repéré pour des infractions. La police entame une course poursuite, mais la vitesse est tellement importante qu’ils sont semés. Un peu plus loin, une voiture de la Bac 75 nuit est en travers de la route. Les deux policiers avaient pour mission de bloquer la route au chauffard. Malheureusement, la voiture ne freine pas et percute de plein fouet celle des policiers. Le choc a été tellement violent que l’état du véhicule est incroyable, l’arrière a été totalement arraché. Les deux policiers tués avaient 32 et 40 ans, ils étaient mariés et pères de famille. Ils avaient respectivement un et deux enfants. Un troisième policier est dans un état grave. Âgé de 54 ans, son pronostic vital est engagé. La vitesse était hallucinante et le conducteur n’avait pas de permis de conduite et sous l’emprise de l’alcool. Âgé de 22 ans, le jeune homme a été contrôlé avec 1.4 g/l d’alcool dans le sang. Il a été placé en garde à vue pour « homicide involontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique“.
Déjà condamné
Le passager âgé de 21 ans était également en état d’ébriété et a été contrôlé avec 1.6 g/l d’alcool dans le sang. Le chauffard avait été condamné à 5 reprises pour conduite sans permis et une fois pour conduite en état d’ivresse. La brigade criminelle de la police judiciaire est en charge de ce dossier. Le secrétaire général d’Alliance, Jean Claude Delage a indiqué à l’Agence France Presse que les policiers étaient sous le choc après cette annonce. La tristesse est également mêlée avec de la révolte. Le ministre de l’Intérieur s’est rendu sur les lieux de l’accident aux alentours de 10 heures ce matin. Il a présenté « ses condoléances aux familles et aux proches des policiers et souhaite que toute la lumière soit faite ».
Une très grande émotion
Il devrait se rendre au cours de la journée aux côtés des « camarades des policiers tués » selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur. La présidente du Front national, Marine Le Pen a indiqué qu’il était nécessaire d’inverser cette tendance « inadmissible ». De son côté le maire de Paris, Bertrand Delanoë a partagé son immense émotion. Il a souhaité indiquer que les policiers parisiens et notamment la BAC intervenaient dans des conditions difficiles.