La police également confrontée à des cas de radicalisation
Selon un rapport publié par Le Parisien, la police française est également confrontée à des cas de radicalisation.
Il n’y pas que dans les aéroports et à la RATP que des cas de radicalisation sont répertoriés. Selon un rapport confidentiel dévoilé par Le Parisien, la police parisienne est également confrontée à des cas de radicalisation. Le journal rapporte toutefois que les cas recensés sont assez limités : 17 entre 2012 et 2015. Un chiffre assez faible, mais qui confirme en revanche que même au sein de la police, une radicalisation est constatée.
En grande majorité, il s’agit d’infractions à la laïcité. Le quotidien cite principalement des personnes qui refusent de serrer les mains de collègues du sexe opposé. On y décrit également le cas d’un policier qui profite d’une patrouille pour acheter une burqa pour sa compagne et celui assez particulier d’une agent qui porte un voile islamique et qui qualifie son uniforme de “torchon de la République”.
Une policière avait refusé la minute de silence
Un autre témoignage assez troublant fait état d’une policière qui n’aurait pas hésité à parler de théorie du complot lors des attentats de Paris. Convoquée par sa direction, elle aurait lancé “l’islam va dominer le monde” et refusé de se soumettre à une minute de silence en hommage aux victimes de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher.
Des cas de radicalisation en 2014
Ce n’est pas la première fois que la police est citée dans des affaires de radicalisation. Une gendarme travaillant dans le renseignement, a été radiée l’année dernière après la découverte que son compagnon n’est autre qu’un complice d’Amedy Coulibaly. En 2014, deux militaires de Rosny-Sous-Bois sont également soupçonnés de vouloir se rendre en Syrie.