Pluton pourrait être le résultat de l’agglomération de milliards de comètes
Les données recueillies par les sondes Rosetta et New Horizons ont permis de développer un nouveau modèle pour expliquer sa formation.
Celle qui a désormais le statut de planète naine ne serait finalement qu’une gigantesque comète ? C’est en tout cas la théorie que posent des scientifiques du Southwest Research Institute, situé au Texas.
Selon eux, Pluton pourrait avoir été pas agrégation d’un très grand nombre de comètes, quelque chose comme un milliard d’unités.
Les données de deux sondes
Et ce sont les sondes New Horizons (qui l’a survolée il y a 3 ans) et Rosetta (dont la mission était d’analyser la comète Tchouri, ou 67P) qui ont permis de générer un nouveau modèle pour expliquer la formation de la planète naine.
C’est la comparaison de la composition de ces deux corps célestes qui fait dire à l’un des auteurs de l’étude, Christoper Glein : “Nous avons trouvé une cohérence intrigante entre la quantité d’azote estimé à l’intérieur du glacier, et la quantité qui serait attendue sur Pluton avait été formé par l’agglomération d’environ un milliard de comètes, ou d’autres objets de la ceinture de Kuiper, avec une composition chimique similaire à 67P, la comète explorée par Rosetta”.
Une théorie à creuser
Désormais, il convient de travailler encore à la question pour être en mesure de la valider. Mais Christopher Glein se montre confiant : “Notre recherche suggère que la composition chimique initiale de Pluton, héritée des blocs de construction cométaires, a été chimiquement modifiée par de l’eau liquide, peut-être même dans un océan souterrain”.