Plus de trois quarts des enfants respirent un air pollué en France
Dans un nouveau rapport, l’Unicef alerte concernant le nombre d’enfants exposés à la pollution de l’air en France.
Via un nouveau rapport, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) vient de révéler l’impact de la pauvreté sur l’exposition et la vulnérabilité des enfants français à la pollution de l’air. Il souligne notamment que trois enfants sur quatre respireraient aujourd’hui de l’air pollué en France. Selon l’agence de l’Organisation des Nations Unies, la pollution aurait aussi différents impacts sur les enfants en fonction du niveau socio-économique.
Les enfants et la pollution de l’air en France
Avec leur jeune âge, les enfants sont fortement affectés par les différents facteurs environnementaux, comme la qualité de l’air. À cause de la pollution, ces derniers peuvent ainsi être confrontés à des spécificités physiologiques pouvant les rendre plus vulnérables aux agressions de leur environnement.
Dans le nouveau rapport publié par l’Unicef, on apprend ainsi que 3 enfants sur 4 respirent de l’air pollué en France. Il est notamment expliqué que cela est dû à une exposition de plus en plus importante à la pollution atmosphérique dans les villes.
L’Unicef rappelle cependant que « les enfants sont particulièrement vulnérables en raison de l’immaturité de leurs organismes et de la fréquence à laquelle ils respirent, susceptibles d’entraîner de nombreuses pathologies (asthme, allergies…) ».
Les auteurs de ce rapport soulignent ainsi que les enfants vivant de façon précaire sont face à une double peine en étant plus vulnérables à la qualité de l’air et que cette dernière est exacerbée par leur statut socio-économique et celui de leurs parents.
Les populations pauvres sont en effet sujettes au cumul de plusieurs expositions néfastes étant donné qu’elles peuvent difficilement se soustraire à des conditions de vie défavorables faute de ressources suffisantes. On peut notamment citer une plus forte exposition au bruit et à la chaleur ou encore une qualité de l’air intérieur dégradé.
L’accumulation de ces expositions néfastes vient ainsi rendre plus vulnérables les enfants, et même entraîner différentes pathologies. Une récente étude française soulignait notamment que les personnes les plus pauvres avaient trois fois plus de risques de mourir d’un épisode de pollution que les plus riches.