Des plantes sensibles aux anesthésiques pour humains
Et cela pourrait donner naissance à une alternative à l'expérimentation animale.
Lundi, la revue Annals of Botany relayait les résultats d’une étude britannique révélant que certaines plantes dites “sensibles” réagissent comme les humains aux substances anesthésiantes.
Ces végétaux ainsi exposés, comme des plantes carnivores telles que la dionée ou droséra, perdent leur capacité de mouvement.
Des animaux pourraient être exclus des tests
Soumises à l’éther diéthylique, elles ne sont alors plus capables de se refermer. Un comportement similaire observé sur le mimosa pudique, connu pour rétracter ses feuilles dès qu’on les effleure.
Et d’autres anesthésiques à destination des humains ont également été testés, tous produisant le même résultat. Les plantes, après quelques instants, retrouvaient leur capacité à se mouvoir. Désormais, d’autres recherches vont être menées afin de considérer ces effets sur un plus grand nombre d’espèces végétales.
À terme, cette découverte pourrait constituer une alternative à l’expérimentation de traitements thérapeutiques sur les animaux.