Le piment rouge, vecteur de longévité ?
Une étude universitaire américaine suggère qu'une alimentation épicée favoriserait la longévité. Ce sont les piments rouges qui ont été particulièrement étudiés.
Amateurs de plats “qui arrachent la bouche”, réjouissez-vous. Des chercheurs de l’Université du Vermont se sont penchés sur les bienfaits du piment rouge du Mexique, dans le cadre d’une étude à long terme.
Piment rouge et longévité, une étude de 18 années
Pas moins de 16.000 citoyens des Etats-Unis ont participé, pendant 18 ans en moyenne, à cette étude. En compilant et analysant les réultats des questionnaires portant sur leurs habitudes alimentaires, les chercheurs ont associé nourriture épicée à longévité accrue.
Dans le détail, la mortalité des individus ayant consommé du piment rouge s’élevait à 21,6% contre 33,6% pour ceux qui ne l’avaient pas intégré dans leur alimentation. Autres données marquantes en ceci que les consommateurs de ces condiments étaient majoritairement des hommes plutôt jeunes, avaient tendance à boire de l’alcool, étaient blancs ou Mexicains, mariés et fumaient.
Une efficacité déjà observée
Si ce n’est pas la première étude à lier longévité et nourriture épicée, cette dernière est inédite par son ampleur. Dans les faits la capsaïcine, composant actif du piment, se fixe sur un récepteur se situant à la surface des vaisseaux sanguins. En activant un canal du récepteur transitoire du corps, des mécanismes cellulaires sont mis en branle. Ceux-ci pourraient faire varier l’afflux sanguin, mais aussi protéger contre l’obésité.
Pour les deux auteurs de l’étude, Mustafa Chopan et Benjamin Littenberg, “la consommation de piment, ou même de nourriture épicée, peut devenir une recommandation diététique voire alimenter des recherches supplémentaires sous la forme d’essais cliniques”.
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