Picardie : Un chien sauvé après 9 ans passés dans un garage
L’animal aurait passé toute sa vie dans une pièce de 3 mètres carrés.
Dick va enfin pouvoir vivre pleinement sa vie. La fondation 30 Millions d’amis vient d’annoncer le sauvetage d’un chien qui a vécu 9 ans, soit toute sa vie, enfermé dans un garage dans une commune située au nord d’Amiens. Le chien vivait dans des conditions déplorables.
Des excréments jonchent le sol
C’est sur son site officiel que l’association raconte le calvaire vécu par cet épagneul breton. C’est à la suite d’un signalement effectué par un particulier que les enquêteurs de 30 millions d’amis ont été alertés de la situation.
Dick est resté 9 ans prisonnier dans un garage…Il a enfin pu voir le jour grâce à #30millionsdamis 👉🏼https://t.co/zF6DTYYW9z #Maltraitance pic.twitter.com/lCxheTlEoj
— 30 Millions d'Amis (@30millionsdamis) June 5, 2017
Une équipe est alors dépêchée sur place et après quelques négociations, le propriétaire du chien accepte de les laisser accéder au garage. Les membres de l’association sont loin d’imaginer ce à quoi ils vont faire face. Dans une pièce d’à peine 3 mètres carrés recouverte d’excréments, ils repèrent au son une silhouette. Cette de Dick qui a vécu toute sa vie dans ce chenil de fortune.
L’animal terrorisé
Le chien, visiblement bien nourri, semble cependant totalement terrorisé par l’intrusion des membres de la fondation. Il faudra porter l’animal jusqu’à la voiture, car ce dernier semblait totalement prostré.
Une fois ramené au refuge de Buigny-Saint-Maclou, près d’Abbeville, le chien a eu toutes les peines du monde à s’adapter à la vie à l’extérieur. Il a dû être placé avec des chiens plus âgés pour apprendre à se socialiser et après quelques journées difficiles, commence enfin à s’alimenter normalement. Il faudra certainement plusieurs mois pour que le chien puisse être proposé à l’adoption, même si l’animal se montre plutôt gentil avec l’homme.
Une plainte a été déposé par la fondation 30 millions d’amis pour « abandon » sur la base de l’article 521-1 du Code pénal du fait de ces conditions de vie déplorables dans lesquelles vivait l’épagneul.