Une photo de microbes pour alerter sur le danger sanitaire des sèche-mains
Une Américaine a réalisé une expérience visant à démontrer que les sèche-mains sont de véritables nids à microbes. Si sa photo se veut effectivement dissuasive, le fabricant Dyson soulève une interrogation quant à la méthodologie employée.
Nichole est une Californienne qui, possiblement déjà convaincue par le risque sanitaire représenté par les sèche-mains automatiques, s’est livrée à une expérience pour en avoir définitivement le cœur net, et de soulever au passage celui des spectateurs de son résultat.
Nichole raconte avoir placé une boîte de Petri (boîte cylindrique transparente) sous le sèche-main d’une salle de bains publique pendant trois minutes. Elle précise bien cette durée pour rendre le cliché de cette même boîte, plusieurs jours plus tard, encore plus saisissant.
Des bactéries, champignons et moisissures développées au contact d’un sèche-mains
On y voit ainsi des bactéries, des champignons et des moisissures développées à un stade suffisamment avancé pour donner envie de répondre “oui oui, tout de suite madame” à l’appel de Nichole de “NE PLUS JAMAIS sécher vos mains dans ces choses”.
Elle précise néanmoins que “ce message vise simplement à éveiller les consciences, pas pour instiller la peur”. Dyson, le fabricant de ces sèche-mains, a réagi à cette expérience dans les colonnes du New York Times en assurant de son étonnement : “Nous sommes vraiment surpris par ce résultat, bien que la méthodologie employée soit incertaine. L’hygiène des sèche-mains Dyson a été prouvée par la recherche scientifique et sont utilisés en toute confiance dans les hôpitaux, le secteur agro-alimentaire et des entreprises du monde entier”.
Ok guys.. ready to have your mind blown?!This here, Is what grew in a Petri dish after just a few days. I stuck the…
Publié par Nichole Ward sur mardi 30 Janvier 2018
Dyson avait déjà démenti une précédente étude
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Dyson réagit sur un prétendu danger sanitaire de ses sèche-mains. En 2016, le groupe avait ainsi déjà démenti une étude menée à l’université de Westminster et selon laquelle les nouveaux sèche-mains diffusaient sensiblement plus de microbes que les précédentes versions. Pour Dyson, les chercheurs avaient abouti à une conclusion “erronée” après avoir opéré leur étude dans “des conditions artificielles”, alors que d’autres recherches conduites en 2014 avaient donné de semblables résultats.