Perte de poids : le vélo électrique est-il un bon allier ?
Une nouvelle étude vient de dévoiler les effets du vélo électrique sur la perte de poids.
Faire une activité physique est bon pour la santé. Ce qui n’est pas nouveau, c’est que le fait de pédaler à vélo permet de faire perdre du poids. Cette pratique est d’ailleurs bonne pour le cœur, les muscles et les articulations. Cependant, la question se pose dans le cas des vélos électriques. Voici quelques réponses concernant l’impact du vélo à assistance électrique (VAE) sur la santé.
Faire du vélo électrique est bien bénéfique pour la santé
Avant de parler VAE, sachez qu’une étude suédoise datant de 2016 et publiée dans le Journal of the American Heart Association montre que la pratique du vélo permet de réduire le risque d’obésité de 39 %, d’excès de cholestérol de 20 %, de diabète de 18 % et d’hypertension artérielle de 11 %.
Utiliser l’assistance électrique pour de courtes durées
Ces bienfaits sont aussi de la partie avec les vélos électriques étant donné que cette pratique n’est pas 100 % passive, c’est-à-dire que l’assistance n’est pas activée en tout temps. Il est ainsi recommandé de l’utiliser aucune assistance pendant 20 à 30 minutes par jour afin de faire travailler les muscles et le cœur et brûler le plus de calories.
Un moyen de faire du vélo sans se décourager
L’avantage des vélos électriques est aussi que l’aide au pédalage permet de décourager les cyclistes de se décourager, et donc d’utiliser le vélo sur de plus longues distances, et donc fournir un plus gros effort longtemps. En effet, plus de 24 % des utilisateurs l’utilisent quotidiennement.
Jean-Luc Bosson, médecin de santé publique au CHU de Grenoble et chercheur à l’université de Grenoble, a récemment expliqué que dans une récente étude : « Les chercheurs ont prêté des vélos pendant 15 jours à des salariés pour se rendre à leur travail. Dans un autre temps, ils ont fait la même expérience mais avec des VAE. Cette étude comparative a montré que pour 1 kilomètre, il y a 30 à 40% de puissance en moins déployée avec les vélos électriques. Mais, dans la vie quotidienne, les gens se servent 4 fois plus du vélo avec assistance. Au final, cela leur a permis de rentrer dans les recommandations de pratique physique quotidienne de l’OMS ».