Perpignan : 6 mois avec sursis pour agression sexuelle sur la fille de son ex-compagne
Jeudi, le tribunal correctionnel de Perpignan a condamné un homme à six mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur la fille de son ex-compagne. Le prévenu a assuré n'avoir eu "aucune intention déplacée", sans toutefois convaincre la justice.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Perpignan (Pyrénées-Orientales) a condamné un homme à six mois de prison avec sursis. Le prévenu était poursuivi pour agression sexuelle sur la fille de son ex-compagne. Des faits, rapporte L’Indépendant, qui auraient été commis l’an passé. La victime, « fragile », « vulnérable » et ralentie par une maladie handicapante, avait l’habitude de se rendre chaque week-end avec sa mère chez cet homme, agent immobilier.
Il aurait insisté pour aider la fille de son ex-compagne à s’épiler
L’homme aurait proposé à la fille de son ex-compagne de l’aider à s’épiler. Des demandes qui auraient été répétées jusqu’à ce que cette jeune femme y réponde par la positive. L’homme lui aurait alors rasé le sexe à l’aide d’une tondeuse avant d’embrasser son intimité. Il se serait de plus laissé aller à des attouchements et aurait pris plusieurs douches avec la jeune femme. Le prévenu a contesté ces derniers faits, affirmant ainsi qu’il ne s’était douché avec elle qu’« une fois seulement, pour lui montrer comment utiliser un gant de crin ».
« J’attends qu’il soit puni pour ce qu’il m’a fait endurer »
« Ça peut prêter à confusion. Elle n’était pas à l’aise, il faut le reconnaître. Mais je n’avais aucune intention déplacée », a déclaré l’accusé. La victime, qui s’était confiée à son référent de stage professionnel, a maintenu sa position au tribunal : « Je n’osais pas en parler. J’attends qu’il soit puni pour ce qu’il m’a fait endurer. C’est mal, qu’il en prenne conscience. Ce que j’ai dit aux gendarmes, c’est vraiment la vérité ». Le nom du prévenu est désormais inscrit au sein du Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais).