Pérou : en rentrant de la maternité, elle doute que le bébé avec elle soit bien le sien
Au Pérou, une jeune mère a découvert qu'elle était repartie de la maternité avec le mauvais bébé. Les enfants ainsi échangés ont depuis pu retrouver leurs mères respectives, et l'hôpital d'être sous le coup d'une amende.
Cette histoire se passe au Pérou. Une jeune fille de 17 ans a récemment accouché d’une fille à la maternité de l’hôpital de Barranca. Quelques jours plus tard, elle est repartie de l’établissement avec son bébé. Du moins, c’est ce qu’elle pensait, mais si cette jeune mère n’était pas rassurée dès son départ.
Comme rapporté par aufeminin.com, c’est après la toilette de sa fillette que la puéricultrice avait ainsi semblé douter au niveau des bracelets d’identification. Une fois chez elle et pour en avoir le cœur net, la mère a décidé de procéder à un test ADN dans une clinique privée. Test qui va la confirmer dans ses craintes : le bébé avec lequel elle était rentrée de la maternité n’était effectivement pas de son sang.
Doutant d’être rentrée avec le bon bébé, elle passe un test ADN
Cette découverte n’a pas pour autant fait changer le comportement de la jeune fille à l’égard du bébé, comme elle l’a déclaré aux médias locaux : “Il y avait de la joie mais aussi de la tristesse. Je l’ai ramenée chez moi parce que je pensais que c’était mon bébé et j’ai pris soin d’elle comme si c’était ma fille, mais elle ne l’est pas, mon bébé a été emporté ailleurs”.
“J’ai pris soin d’elle comme si c’était ma fille”
Des sentiments similaires sont apparus chez la femme qui avait récupéré l’enfant de l’adolescente. Après de nouveaux tests ADN demandés par le ministère péruvien de la Santé, il a également été confirmé que cette autre mère n’avait aucun lien de parenté avec le bébé qu’elle avait avec elle.
Ce n’est seulement qu’après que l’enquête a confirmé qu’il y avait eu un échange de bébés que les deux femmes ont finalement pu retrouver leurs progénitures respectives. Si la responsabilité de l’hôpital était avérée dans cette affaire, l’établissement pourrait être condamné à une amende de 500.000 euros.