Permis de conduire : Les délais se réduisent pour les candidats ayant échoué
Grâce à la réforme de l’examen du permis de conduire, les délais pour repasser l’épreuve pratique en cas d’échec ont considérablement chuté.
Stress, manque d’assurance, manque de préparation… Les raisons de ne pas réussir l’examen pratique du permis de conduire sont nombreuses.
Longtemps, un échec à cet examen de la conduite signifiait le début d’une très longue attente pour les candidats avant de pouvoir retenter leur chance. Un délai qui tend à se réduire de plus en plus grâce à la réforme du permis de conduire mise en place en juin 2014.
30 % d’attente en moins
C’est le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux qui a dressé un premier bilan de cette réforme du permis lors d’un déplacement dans un centre externalisé d’examen du Code de la route à Bobigny.
Réforme du #PermisDeConduire: des procédures modernes et transparentes qui réduisent le délai d'attente et le coût de la formation #Bobigny pic.twitter.com/nhzXcmtZeU
— Bruno Le Roux (@BrunoLeRoux) February 23, 2017
Avant cette réforme, il fallait en moyenne 93 jours pour pouvoir effectuer une nouvelle tentative lorsque l’on avait manqué l’examen pratique. Depuis, les délais ne cessent de baisser et en 2016, il fallait 63 jours pour avoir une nouvelle chance, soit 30% de temps d’attente en moins.
Toute la France concernée
La quasi-totalité des départements de l’Hexagone est concernée par cette baisse des délais, à plus forte raisons dans les zones qui reçoivent le plus de candidats et notamment la région parisienne. Ainsi, en Seine-Saint-Denis, les délais d’attente ont été divisés par deux en deux ans. Ils ont chuté de 38,4% à Paris.
Pour le ministre, ces résultats sont la conséquence directe de la réforme de juin 2014, et notamment de la possibilité de confier la surveillance du code à des sociétés privées. Les inspecteurs ont de fait plus de disponibilités pour faire passer l’examen pratique.
De plus, le renfort d’agents publics pour faire passer l’examen et la réduction de la durée de l’épreuve de 3 minutes (en passant de 35 à 32 minutes) permet de faire passer 1 examen supplémentaire en moyenne par jour, ce qui permet de faire passer 117 500 candidats supplémentaires par an sur l’ensemble du territoire.
D’ici à 2017, le ministère espère faire tomber le délai d’attente pour repasser l’examen à 45 jours.