Pénurie de composants : un retour à la normale pas avant dans au moins 2 ans
La fin de la pénurie de composants dont est victime le monde de la tech n’est pas près de se terminer.
La situation est toujours aussi compliquée pour le monde des nouvelles technologies. En effet, la pénurie de semi-conducteurs est toujours de la partie. Et malheureusement, la situation ne devrait pas s’arranger en 2022. En effet, le vice-président d’ASML, un des fournisseurs de TSMC, Intel et Samsung, soit des fondeurs confectionnant divers composants électroniques, vient de souligner que la pénurie de composants devrait s’éterniser encore pendant au moins 2 ans.
La pénurie de composants n’est pas prête à prendre fin
Cela fait maintenant plus de deux années que le marché des composants est fortement touché par la pandémie. En effet, la forte demande de produits électriques est venue causer une pénurie sans précédent. Cette crise continue ainsi et cause des retards de production pour de nombreux acteurs. En plus de cela, la guerre en Ukraine n’améliore pas la situation. En effet, 90 % du néon utilisé aux États-Unis pour les lasers fabriquant des semi-conducteurs proviennent d’Ukraine et 35 % du palladium américain utilisé pour les capteurs et puces mémoires provient de Russie.
Face à cette situation, le président exécutif Peter Wennink d’ASML, fournisseur de TSMC, Samsung ou encore Intel, vient de dévoiler dans une interview auprès du Financial Times que l’accès aux puces si convoitées resterait encore limité pendant au moins encore deux ans. Dans les détails, nous apprenons que cette situation est due aux contraintes rencontrées par l’entreprise afin d’augmenter les performances de leur chaine de production. Le fournisseur n’arrive notamment pas à produire au même rythme que la demande augmente.
Elle estime cependant qu’au moins deux ans sont nécessaires afin de pouvoir augmenter sa capacité de production de 50 %, ce qui lui permettrait de s’accorder avec la demande actuelle du marché. À noter, certains de ses partenaires sont en train d’investir afin d’augmenter leur capacité de production rapidement. C’est notamment le cas d’Intel qui a récemment annoncé un investissement de 80 milliards d’euros en Europe pour augmenter sa production de puces.