Des pendentifs radioactifs vendus sur Internet
La Criirad a mesuré des taux de radioactivité importants dans des pendentifs énergétiques en vente libre sur Internet.
En matière de santé, il y a les adeptes des traitements médicamenteux, mais il existe aussi des personnes adeptes des traitements alternatifs. Que l’on y croie ou non, il faut tout de même rester vigilant sur certains produits qui peuvent parfois s’avérer dangereux.
La Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criard) qui défend le droit à l’information sur la radioactivité vient de publier une mise en garde contre les pendentifs énergétique qui produirait une radioactivité anormalement élevée et dangereuse pour la santé.
Les pendentifs d’énergie scalaire sont radioactifs
Vendus un peu partout sur Internet, les pendentifs « énergétiques » sont décrits comme des objets capables d’apporter « bien-être » et « santé » à son porteur grâce à des « émissions d’ions négatifs qu’ils produisent » selon la Criirad.
Dans un communiqué de presse publié jeudi 10 décembre 2015, la Criirad indique que « Les analyses effectuées par le laboratoire de la Criirad ont révélé que les objets contrôlés ont des niveaux de radioactivité naturelle anormalement élevés qui les apparentent à du minerai radioactif ». Les concentrations en produits radioactifs seraient 100 à 10 000 fois supérieures à l’activité moyenne des sols. L’ensemble des 5 modèles contrôlés par la Criirad dépassait ces seuils de radioactivité.
Pour vos cadeaux de fin d’année, évitez les objets radioactifs ! dossier assez complet sur notre site @CRIIRAD : https://t.co/xUtLuzLkoI
— CRIIRAD (@CRIIRAD) December 10, 2015
La DGCCRF a été saisie
Dans les faits, une exposition prolongée à de tels taux de radioactivité peut conduire à une irradiation de la peau et accroître le risque de cancer. L’interposition d’un vêtement ne suffirait pas à bloquer la radioactivité. Les notices des objets ne disent rien de cette radioactivité et indiquent qu’ils peuvent être « portés jour et nuit par des adultes ou des enfants ».
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été saisie par la Criirad pour qu’elle se penche sur le dossier. L’association n’exclut pas de faire appel à la justice en fonction des suites données à cette affaire.