Pays basque : retrouvé mort en rollers à l’entrée de l’autoroute

Dimanche matin dans le Pays basque, un homme de 30 ans a été retrouvé mort en rollers à l'entrée de l'autoroute A64. Pour l'heure, aucune piste ne semble être écartée pour expliquer le décès.

Le drame s’est produit dimanche matin vers 4h30 dans la commune de Briscous (Pays basque). Un homme âgé de 30 ans a été retrouvé mort en rollers sur la bretelle d’entrée de l’autoroute A64. C’est un automobiliste ayant roulé sur le corps qui a prévenu les secours, lesquels tenteront, en vain, de sauver la victime alors en arrêt cardiaque.

Nos confrères de France Bleu rapportent, sur la base de témoignages recueillis le même jour, que le trentenaire se déplaçait depuis un certain moment en rollers étant donné l’impossibilité, pour lui, d’évoluer en voiture du fait de la suspension de son permis de conduire.

Retrouvé mort en rollers sur l’autoroute : déjà arrêté en mars

Il apparaît d’ailleurs que pas plus tard qu’en mars dernier, il avait été arrêté et verbalisé pour avoir emprunté, à Bayonne, la bande d’arrêt d’urgence de l’A64. Pour aller plus loin, on sait de même que la victime vivait dans un camping-car, un véhicule retrouvé à Hasparren, là aussi dans le Pays basque.

Sa présence répétée sur l’A64, pour quelqu’un venant de Talence, en Gironde, se justifiait par le fait que cette personne travaillait sur le chantier de l’autoroute.

Toutes les hypothèses envisagées

Pour l’heure, alors que les enquêteurs s’attachent à établir les circonstances précises du décès, aucune certitude ne semble acquise pour expliquer la mort de cet homme. Était-il déjà décédé lorsque l’automobiliste lui a roulé dessus, était-il venu se poser délibérément sur cette bretelle, avait-il absorbé des substances lui ayant fait perdre le sens des réalités ?

Sur ce dernier point, des analyses toxicologiques ont été lancées afin de savoir si l’homme était sous l’emprise de drogue(s) ou d’alcool lorsqu’il s’est étendu sur l’autoroute. Mais quand bien même les résultats, attendus dans quelques jours, confirmerait de telles consommations, le dossier n’en serait toutefois pas refermé pour autant.