Patrick Sébastien donne des nouvelles d’un Jacques Chirac qui avoue “s’emmerder”
Dans son nouveau spectacle, l'animateur et humoriste Patrick Sébastien revient entre autres sur sa relation avec Jacques Chirac. Et de révéler que l'ancien chef d'État français lui a récemment confié "s'emmerder".
Ce n’est pas forcément par son biais que l’on pouvait espérer avoir des nouvelles de l’ancien président de la République française. Mais c’est pourtant bien de Patrick Sébastien qu’émanent ces informations au sujet de Jacques Chirac, son ami de longue date puisque les deux hommes se connaissent depuis maintenant 16 ans.
C’est dans son nouveau spectacle Sébastien intime – Avant que j’oublie, auquel a assisté France Dimanche, que l’animateur de France 2 fait ces étonnantes confidences. Il raconte ainsi avoir récemment rendu visite au prédécesseur de Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Et d’y avoir trouvé un Jacques Chirac qui, en réponse à un Patrick Sébastien qui lui demandait comment il allait, a répondu : “Je m’emmerde !”
Chirac, “obligé de prendre appui sur l’épaule d’un clown pour faire 3 mètres”
Les deux hommes ont ensuite échangé pendant environ une heure. Au moment où Patrick Sébastien s’apprête à prendre congé, Jacques Chirac lui indique son intention de vouloir le raccompagner jusqu’à la porte : “Je lui ai dit : Mais non Jacques, il y a trois mètres à faire. – Si, si, j’y tiens ! m’a-t-il rétorqué.”
L’ex-chef d’État a toutefois présenté des difficultés à effectuer cette distance : “Cet homme qui a été l’un des plus puissants du monde, obligé de prendre appui sur l’épaule d’un clown pour faire trois mètres… Il s’est levé, a pris appui sur sa canne et posé son autre main sur mon épaule. Putain, qu’est-ce que j’aurais aimé que sa canne soit une baguette magique pour lui redonner sa vitalité, sa pêche”.
Un ancien président qui aime simuler les séniles
En novembre dernier, le photographe Christina Boyer déclarait qu’à ses yeux, Jacques Chirac se portait “beaucoup mieux qu’on ne le dit” et qu’il avait encore “toute sa tête” en dépit de son AVC subi en 2005. Quelques semaines plus tôt, Christian Deydier, un autre de ses proches, affirmait au sujet de l’ancien président qu’il simulait volontiers les séniles “pour se débarrasser des casse-pieds qui veulent lui rappeler le bon vieux temps”.