Patrick Balkany : l’interdiction de sortie du territoire confirmée
En début de mois, la justice a confirmé l'interdiction, pour le député-maire de Levallois Patrick Balkany, de sortir du territoire français.
Si le député-maire de Levallois pouvait espérer que la cour d’appel de Paris délivre un verdict en sa faveur, l’arrêt du 2 juillet dernier confirme cependant l’interdiction de sortie du territoire français décidée à l’encontre de Patrick Balkany.
Cet arrêt indique ainsi « qu’il existe, malgré les dénégations de l’intéressé, des éléments et raisons rendant plausible l’implication de M. Patrick Balkany » dans des faits de corruption passive et de blanchiment de fraude fiscale. Des implications ayant d’ailleurs motivé la mise en examen de M. Balkany.
Levallois : la cour d’appel de paris maintient l’interdiction de sortie du territoire pour Balkany
Suite à la décision de la cour d’appel, l’avocat du député-maire Grégoire Lafarge a dénoncé un contrôle judiciaire « inadapté juridiquement, inutilement humiliant et excessif » en regrettant de même que le secret de l’instruction ait été violé dans ce dossier. M. Lafarge a également ajouté, dans des propos repris par l’AFP : « Mon client conteste l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. »
Quelles mains pour la villa au Maroc ?
Dans cette affaire, il est notamment reproché à Patrick Balkany de n’avoir pas déclaré une villa à Marrakech (Maroc), le principal intéressé et son femme niant en être les propriétaires. Pour eux, il s’agirait en effet d’une location effectuée par un membre de leur famille, une version par ailleurs confirmée par le fils du couple. Une source policière affirme toutefois que les époux Balkany avaient la « jouissance véritable et effective » de la villa, cette même source nous apprenant que les juges ont décidé de la mise en examen du député-maire de Levallois suite à ses « voyages en jet privé » et au « financement » de la villa marocaine « par un promoteur immobilier » saoudien. Soulignons qu’Isabelle Balkany a tout de même reconnu détenir une villa à Saint-Martin (Antilles), une possession qui ne concernerait toutefois pas son mari et dont le financement proviendrait d’un héritage.