Patokh Chodiev : un philanthrope engagé
Né au cœur de l’Asie centrale en 1953, Patokh Chodiev s’est engagé depuis de nombreuses années au travers de sa fondation International Chodiev Foundation dans plusieurs domaines : éducation, santé, aide caritative, art.
L’homme d’affaires belgo-ouzbek, fondateur de la Fondation internationale Chodiev (International Chodiev Foundation), a commencé sa carrière après avoir obtenu son diplôme en 1976 au célèbre Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Il a ensuite poursuivi ses études au Japon, dont il maîtrise parfaitement la langue et la culture.
Un lien historique avec l’Ouzbékistan
Après ses études, Patokh Chodiev a travaillé pour le ministère soviétique du Commerce extérieur. Son succès dans le monde des affaires commence ici. À la chute de l’Union soviétique, avec d’autres partenaires, il construit le géant minier Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC). Malgré ses succès dans ce domaine, il n’oublie pas ses origines et a pour objectif de soutenir l’éducation, les soins de santé et d’autres causes caritatives en Ouzbékistan et au-delà.
Une aide continue aux étudiants
Sa générosité va d’abord à la jeunesse. La Fondation internationale Chodiev a accordé des bourses à plus de 1 000 étudiants en Ouzbékistan. La fondation a également financé des initiatives dans le domaine de la santé pour améliorer l’accès aux soins. Nouveaux hôpitaux, formation de médecins et d’infirmières et fourniture de soins médicaux gratuits représentent une partie de ses actions.

Cette aide ne s’est pas stoppée pendant la pandémie mondiale de Covid-19. Au contraire, dans ces circonstances sanitaires, la Fondation a pleinement joué son rôle d’accompagnement des étudiants comme des services de santé en Asie centrale.
Ancien étudiant de l’Institut d’État des relations internationales de Moscou, connu sous l’acronyme MGIMO, il œuvre avec sa Fondation à l’appui des étudiants méritants de cette grande université russe réputée dans le monde entier. Afin de permettre à la jeunesse du cœur de l’Asie d’accéder à ces études d’excellence, Patokh Chodiev a participé à l’installation de cette école en Ouzbékistan.
Mécène du musée Kubota
Passionné d’art japonais, Patokh Chodiev est un mécène estimé au Japon. Loin des scènes de l’art contemporain, il voue une admiration particulière pour un artiste japonais du XXe siècle, Itchiku Kubota. Cet artiste majeur du travail de la soie s’est rendu célèbre pour avoir recréé une technique de teinture pour la décoration sur tissus. Cette technique ancestrale, des XVᵉ et XVIᵉ siècles, s’était perdue. Avec lui, le Tsujigahana a retrouvé ses lettres de noblesse. Dix ans après son décès, en 2013, Patokh Chodiev finance à Kawaguchi, le Itchiku Kubota Art Museum. Après des pertes financières importantes liées à la chute du tourisme après la catastrophe de Fukushima, Patokh Chodiev a permis d’éviter la fermeture du musée ou la dispersion de cette collection de plus de 80 kimonos du grand-maître nippon.