Passage à l’heure d’été ou d’hiver : comment ne plus confondre le sens du changement ?

Image d'illustration. Gros plan des mains ajustant des horloges muralesADN
À l’approche du passage à l’heure d’été ou d’hiver, nombreux sont ceux qui hésitent sur le sens du changement d’heure. Une méthode simple permet pourtant de ne plus confondre le moment où il faut avancer ou reculer sa montre.
Tl;dr
- Changement d’heure maintenu malgré l’avis européen défavorable.
- Astuce simple : en octobRE, on REcule d’une heure.
- Suppression reportée, l’impact sur le sommeil reste discuté.
Un rituel controversé qui perdure
Ce week-end, la France s’apprête à basculer une fois de plus vers l’heure d’hiver. Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 octobre, à 2 heures du matin précisément, il faudra reculer les aiguilles d’une heure. Une tradition désormais bien installée… et pourtant contestée.
Rappelons qu’en 2018, lors d’une vaste consultation publique orchestrée par l’Union européenne, une majorité des citoyens s’était clairement prononcée contre cette pratique, espérant mettre fin à ce changement bisannuel. Mais faute d’accord entre États membres, aucune directive européenne n’a vu le jour : la réforme attendue pour 2021 a été reléguée aux oubliettes, éclipsée par d’autres urgences telles que la crise sanitaire.
Mnémonique pour ne plus se tromper
Chaque année revient inlassablement la même interrogation : doit-on avancer ou reculer les horloges ? Pour dissiper ce doute tenace, une astuce circule discrètement depuis quelques années.
Rien de plus simple : « en octobRE, on REcule ». Voilà de quoi se rappeler facilement qu’à l’automne – et donc en octobre –, on gagne une heure de sommeil. À l’inverse, au printemps (mars/avril), il faudra avancer les aiguilles et accepter de sacrifier soixante précieuses minutes sous la couette.
Retour sur l’origine du dispositif
Mais pourquoi avoir instauré ce mécanisme ? C’est dans un contexte bien particulier – celui du choc pétrolier de 1973 – que l’idée a germé. L’objectif était alors limpide : réaliser des économies d’énergie alors que le fioul dominait encore largement le secteur énergétique européen.
Dès 1976, l’Union européenne harmonise un système déjà en place dans plusieurs pays afin de limiter l’éclairage public durant les mois sombres. Aujourd’hui encore, ce choix permettrait selon les estimations officielles une baisse minime mais réelle de la consommation électrique – entre 0,07 % et 0,09 % par an en France.
L’impact sur le quotidien et les perspectives
Pourtant, ce léger bénéfice énergétique ne convainc pas tout le monde. Les experts alertent régulièrement sur les conséquences du changement d’heure pour nos rythmes biologiques, pointant notamment ses effets sur la qualité du sommeil. Un constat préoccupant quand on sait que les Français dorment déjà en moyenne une heure de moins chaque nuit qu’il ne le faudrait selon l’Institut national du sommeil et de la vigilance. La question d’un éventuel abandon refait donc surface chaque automne… sans résultat concret à ce jour.
Pour résumer simplement :
- L’heure d’hiver débute le dernier week-end d’octobre.
- Aucune date n’est fixée pour une éventuelle suppression.
- Santé et économie restent au cœur du débat.