Pas-de-Calais : les internautes demandent de ne pas tuer le puma en liberté
Depuis plusieurs jours, le félin rôde dans les environs d'Arras sans avoir été attrapé. Alors que le préfet a autorisé l'abattage de l'animal pour le capturer, des internautes se mobilisent pour le sauver.
Depuis mercredi, les habitants d’Arras et de sa région sont particulièrement inquiets. Un grand félin en liberté, certainement un puma, a en effet été aperçu par plusieurs personnes. Les autorités ont donc lancé une grande opération de traque de l’animal qui pourrait finir par être abattu. Pas question de tirer sur une espèce protégée selon les signataires d’une pétition qui demandent à ce que l’animal soit préservé.
Le préfet autorise les tirs de prélèvement
Le premier signalement de l’animal a été effectué mercredi 13 octobre dans les environs de la commune de Frévent (Pas-de-Calais). Depuis, plusieurs autres signalements ont été effectués. À chaque fois, les témoins affirment avoir reconnu un grand félin, certainement un Puma.
Dans un premier temps, la préfecture a diffusé un communiqué demandant à n’importe quelle personne qui aurait des informations permettant de capturer l’animal vivant de se signaler aux autorités. Mais à mesure que les jours passent, le ton du préfet se durcit et ce dernier autorise les « tirs de prélèvement » à savoir la possibilité de tuer l’animal, s’il venait à être localisé.
Seuls les lieutenants de louveterie sont autorisés à réaliser des opérations de tirs de prélèvement simple.
— Préfet Pas-de-Calais (@Prefet62) October 16, 2021
Les internautes s’insurgent
Si cette décision est motivée par des questions de sécurité, de nombreux internautes ne sont pas d’accord avec le fait de tuer l’animal. Une pétition a été mise en ligne et demande que le puma soit traité avec « justice et respect ». Il faut pour les signataires tout mettre en œuvre afin de ne pas tuer le félin tant qu’aucune attaque n’a été recensée.
La pétition argumente en indiquant que le puma fait partie des espèces en voies d’extinction et qu’il faut tout faire pour le préserver. Pour le préfet, il sera difficile de procéder à la capture de l’animal sans le tuer sans mettre en danger les agents participants à l’opération. Le « tir de prélèvement » reste donc la solution privilégiée pour le moment.