Paris : un « vendeur de crack » entre la vie et la mort suite à son interpellation
Jeudi soir, un homme de 24 ans présenté comme un "vendeur de crack" a été interpellé à la gare du nord à Paris. Il a ensuite été hospitalisé pour un arrêt cardiaque et se trouve aujourd'hui entre la vie et la mort.
Les forces de l’ordre sont-elles en faute ici ou bien le suspect s’est-il livré à un geste ayant mis sa vie en péril ? Jeudi soir, un homme de 24 ans est repéré par la police près de la gare du nord, à Paris. L’individu nous est présenté comme un « vendeur de crack ».
Remarquant à son tour qu’il était dans le viseur des forces de l’ordre, le jeune homme tente de s’enfuir et c’est une course-poursuite qui s’engage alors dans les couloirs de la gare. Quand les policiers arrivent finalement à interpeller leur homme, ils s’aperçoivent qu’il est en arrêt cardiaque et, souligne le parquet de Paris, « qu’il a une trentaine de pochons de crack dans la bouche ».
Interpellation d’un homme en arrêt cardiaque : la police aurait agi dans les règles
Cette même parquet qui ajoute que les forces de l’ordre ont eu ici recours à des techniques « classiques » d’interpellation, telle que la clé d’étranglement utilisée pour maîtriser un suspect récalcitrant. L’enquête d’ores et déjà ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire semble pour l’heure mettre hors de cause les policiers.
Une source du Point a ainsi déclaré qu’« il ne semble pas y avoir eu faute des policiers ».
L’enquête confiée à l’IGPN
Admis à l’hôpital Lariboisière, l’homme interpellé se trouve désormais entre la vie et la mort avec un pronostic vital « très engagé » selon le parquet. Visiblement né à Dakar (Sénégal) d’après les papiers trouvés sur lui, il se pourrait en fait qu’il soit de nationalité espagnole. Le parquet a indiqué que « son identité n’est pas encore tout à fait établie ».
L’enquête confiée à l’IGPN (inspection générale de la police nationale) se poursuit pour tenter de comprendre comment le jeune homme s’est retrouvé dans cet état. L’examen de bandes vidéo pourrait se révéler vain, l’interpellation étant ainsi intervenue dans une zone non couverte par une caméra.