Paris : une princesse saoudienne se fait cambrioler pour plus de 600 000 euros d’objets de luxe
Une princesse saoudienne s'est récemment fait cambrioler dans le VIIIe arrondissement de Paris. Le préjudice est estimé à plus de 600 000 euros, et la victime d'avoir été hospitalisée à la suite d'un malaise.
On ne sait pas encore précisément quel jour ou nuit le cambriolage a-t-il eu lieu. Il apparaît en tout cas que les faits ont été constatés jeudi à la mi-journée. Une princesse saoudienne de 47 ans était “en villégiature dans le sud de la France depuis le mois d’août”, rapporte une source policière citée par Le Parisien. Alors qu’elle rentrait dans son domicile parisien situé dans le VIIIe arrondissement, la quadragénaire a fait un malaise en découvrant que son appartement avait été mis sens dessus dessous. Elle a ensuite été transportée à l’hôpital européen Georges-Pompidou, dans le XVe.
Princesse saoudienne cambriolée : un accès par la trappe d’un plafond ?
Une ou plusieurs personnes avaient fait irruption, et visiblement sans effraction, dans ce logement de 200 m². D’après les enquêteurs, “des traces de mains ont été repérées sur une trappe sur un plafond du couloir”. Toujours selon les premiers éléments de l’enquête, un homme est soupçonné d’être impliqué dans ce cambriolage. C’est une connaissance que la victime hébergeait depuis le mois d’août dernier. “L’ami lui aurait proposé à plusieurs reprises de lui vendre ses affaires de luxe sur eBay, ce qu’elle aurait refusé”, indique la source mentionnée plus haut.
Choquée, la victime n’a pas encore pu être entendue
A été constatée la disparition de 35 sacs Hermès, à la valeur unitaire comprise entre 10 000 et 35 000 euros, de manteaux de fourrure de couturiers et de bijoux de grande valeur incluant une montre Cartier de 8 000 euros. Dans un premier temps, le préjudice avait estimé à 1,5 million d’euros. Depuis été réévalué à la basse, il dépasse désormais au moins les 600 000 euros. Si vendredi, les autorités ont cherché à entendre la victime, cette dernière, toujours choquée, n’était pas encore disposée à répondre aux questions des enquêteurs. Le voisinage est de son côté interrogé, la vidéosurveillance exploitée et les relevés de la police scientifique analysés afin de comprendre au mieux le déroulement des évènements.