Menu
24matins.fr
Obtenir l’application
Navigation : 
  • Actualité
    • Faits Divers
    • Insolite
    • Société
    • International
  • Économie
  • Santé
  • Politique
  • Sport
    • Foot
  • Tech
    • Sciences
  • Divertissement
En ce moment : 
  • France 2
  • Incendie
  • Seine-Saint-Denis
  • Pouvoir d'achat
  • Sondage

Paris : Un stand du salon Milipol fermé car il vendait des instruments de torture illégaux

Société > Île-de-France > Paris
Par Sebastien Veyrier,  publié le 23 novembre 2017 à 17h10.

Milipol est un salon mondial consacré à la sécurité des États et qui rassemble plus de 1000 exposants. Il se tient à Paris jusqu’au 24 novembre.

Depuis ce mardi 21 novembre se tient au parc des Expositions de Paris-Nord le salon Milipol, une grande foire annuelle qui rassemble les professionnels de la sécurité intérieure. Ainsi, 1010 exposants venus de 54 pays présentent leurs produits dédiés à la protection, des simples gilets pare-balles en passant par les véhicules blindés ou les drones de combat.

Parmi les stands, il y en a un qui a particulièrement attiré les regards de l’ONG Amnesty International puisqu’il vendait des dispositifs de torture interdits au sein de l’Union européenne.

Un vendeur originaire de Chine

C’est via un communiqué diffusé sur son site internet officiel que l’ONG a dévoilé l’information. Dans les travées de Milipol, les membres de l’organisation sont tombés sur les catalogues d’une entreprise chinoise vantant les mérites d’équipements de torture illégaux.

Parmi ces dispositifs interdits dans l’UE depuis 2006, le catalogue proposait notamment des menottes électriques, des matraques à pointes, des fourches antiémeutes électriques à pointes, des gilets/camisoles envoyant des décharges électriques ou des entraves pour les pieds.

Amnesty International précise qu’« En 2016, l’UE a également interdit la promotion et l’exposition de ces équipements dans les salons professionnels ».

Le stand fermé

Immédiatement, la direction du salon a été alertée et un huissier est venu constater les faits avant de faire fermer le stand définitivement. La direction du salon a indiqué à nos confrères de FranceInfo que des équipes de contrôle parcourent régulièrement le salon pour vérifier que les matériels exposés sont conformes à la Convention de Genève.

Amnesty International a décidé de réclamer une enquête aux autorités françaises et indique sur son site qu’il est « très inquiétant de constater que ces règles sont déjà bafouées, moins d’un an après leur entrée en vigueur ».

Le Récap
  • Un vendeur originaire de Chine
  • Le stand fermé
En savoir plus
  • Pour Paris et sa banlieue, la grève des éboueurs contre la réforme des retraites aura coûté 21 millions d’euros
  • Paris : une élève de CP se noie en sortie scolaire, son pronostic vital est engagé
  • Voie du périphérique réservée aux bus et au covoiturage : levée de boucliers face au projet d’Anne Hidalgo
Vous aimez nos contenus ?
Recevez chaque jour nos dernières publications gratuitement et directement dans votre boite mail
Recevoir la newsletter
  • À Propos
  • Nous contacter
  • Infos Légales
  • Gestion des données personnelles
  • France
  • Deutschland
  • United Kingdom
  • España
© 2023 - Tous droits réservés sur les contenus du site 24matins.fr  - ADN Contents -