Paris : saisie d’un lourd arsenal chez un particulier
Fin février, les douanes ont procédé à une importante saisie d'armes en pièces détachées chez un particulier habitant à Paris. L'homme a été mis en examen pour infraction à la législation sur les armes et placé sous contrôle judiciaire.
La découverte, bien que rapportée en ce vendredi 15 avril 2016, est intervenue le 29 février dernier dans l’appartement d’un particulier résidant à Paris. Les douanes y ont ainsi saisi une importante quantité d’armes en pièces détachées.
Les autorités douanières ont notamment découvert des éléments de culasse, des chargeurs de fusils d’assaut, un révolver de même que plus d’une centaine de cartouches d’armes de guerre. Et nos confrères de Francetv info d’ajouter que le particulier chez qui a été retrouvé cet arsenal a depuis été mis en examen pour infraction à la législation sur les armes et placé sous contrôle judiciaire.
Saisie d’armes en kit à Paris : un particulier mis en examen
La Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) a fait savoir que le suspect a été “identifié comme acquéreur de pièces d’armes sur internet”. Ce particulier, nous dit-on, se livrait vraisemblablement à de tel achats “en vue de la remilitarisation d’armes neutralisées ou la reconstruction d’armes fonctionnelles”.
Toujours selon la DNRED, ces pièces, une fois assemblées, “permettent de constituer cinq fusils d’assaut semi-automatiques”. L’apparent propriétaire de l’arsenal “a le profil de quelqu’un qui se définit comme un tireur sportif, mais qui semble se mettre en marge de la légalité”.
Le suspect n’était pas défavorablement connu des autorités
D’après une source douanière, le suspect n’était pas connu des autorités pour banditisme ou radicalisation. Il est maintenant soupçonné d’avoir effectué ou dressé le projet “de se livrer à la cession de ces armes”, la DNRED estimant en effet qu’“il n’est pas plausible qu’on constitue chez soi un tel arsenal pour le remilitariser et le garder dans son salon.”
Il est en revanche envisagé que l’homme puisse “agir par passion sans avoir conscience que ce qu’il fait pour son plaisir risque de le mettre en contact avec des organisations de type terroriste ou criminel”.