Paris : l’IGPN saisie après une plainte pour violences déposée contre un policier
Un homme a porté plainte contre un policier qu'il accuse ainsi de l'avoir violemment frappé et sans raison le 13 juillet dernier à Paris. L'IGPN a depuis été saisie.
Les faits ont presque deux semaines. Le mercredi 13 juillet dernier, un homme de 24 ans aurait été violemment frappé au visage à coups de matraque et sans raison dans le XIXe arrondissement de Paris. L’auteur des violences, révèle Mediapart, ne serait autre qu’une représentant des forces de l’ordre. La Direction générale de la police nationale (DGPN) a confirmé à franceinfo que le jeune homme a déposé plainte et qu’une enquête a depuis été ouverte pour “violences volontaires par personnes dépositaires de l’autorité publique”.
Après un tir de mortier à Paris, les policiers chargent trois amis en train de discuter
Le vingtenaire a raconté qu’il était en train de discuter avec deux amis au pied de son immeuble quand des policiers sont arrivés. Des pétards avaient été tirés dans ce quartier un peu plus tôt, nous précise-t-on. Selon le jeune homme, alors qu’il était assis avec ses camarades sur un banc, les agents ont été “visés par un tir de mortier d’un jeune qui passe en courant devant eux”. En réponse, les forces de l’ordre auraient chargé les trois amis. Le plaignant portait alors une minerve et avait un bras en écharpe, conséquences d’un accident de la route subi quelques semaines plus tôt.
Des coups portés sur un homme accidenté
Les amis du jeune homme ont tenté de fuir, mais les policiers les ont rattrapés. Le vingtenaire aurait alors signifié aux autorités qu’il était accidenté, mais un agent lui aurait alors dit “ferme ta gu..le” avant de lui asséner des coups de matraque au visage et sur son épaule fracturée. Des témoins assureraient que ce jeune homme, d’ailleurs non interpellé, n’avait rien à voir avec le tir de mortier. Les coups de matraque lui auraient fracturé la mâchoire, ouvert une lèvre et fait perdre plusieurs dents. Une enquête administrative a été ouverte en parallèle de la saisine de l’IGPN (inspection générale de la police nationale, ou “police des polices”).
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