Paris : le militaire agressé à la Défense est sorti de l’hôpital
Le militaire avait été blessé au cou par un homme alors qu'il patrouillait à la Défense samedi. Il est sorti de l'hôpital ce lundi matin.
“Le première classe Cédric Cordiez du 4e régiment de chasseurs de Gap a quitté l’hôpital tôt ce matin et a été récupéré par son unité“, a déclaré ce matin le gouvernement militaire de Paris. Les médecins lui ont prescrit une incapacité totale de travail de dix jours.
Le militaire avait été agressé alors qu’il patrouillait avec deux autres militaires dans le cadre de Vigipirate. Il a été frappé par derrière avec un cutter.
Les enquêteurs analysent actuellement les images de vidéo-surveillance de l’attaque pour dresser le portrait de l’agresseur. Il portait un pull beige noué autour de la taille, des vêtements sombres et une calotte blanche sur la tête ainsi qu’une barbe épaisse d’une dizaine de centimètres.
Le militaire est sous le choc
La femme du militaire raconte que son mari est encore sous le choc de l’agression. Ses blessures ne sont pas graves, mais il est “traumatisé” et n’est pas “tranquille“. Elle a raconte à RTL que “à 4 heures du matin, il y a un infirmier qui est rentré dans sa chambre, il s’est tout de suite redressé, car il croyait que c’était l’agresseur qui revenait pour finir le travail.”
Le militaire a eu beaucoup de chances, sa blessures au cou est superficielle : “A deux centimètres près, son fils n’aurait plus eu de papa“, a expliqué sa femme.
Une agression qui rappelle le massacre de Londres
Cette agression d’un militaire en pleine rue n’est pas rappeler le massacre du soldat britannique survenue mercredi. Le mode opératoire des deux agressions à l’air identique, “Il y a des éléments, la violence soudaine de l’attaque, qui pourraient laisser penser que cela pourrait avoir une forme de comparaison avec ce qui s’est passé à Londres“, a déclaré Manuel Valls samedi. Mais pour le moment les enquêteurs ne font pas de liens entre les deux évènements.
François Hollande a déclaré “Nous ne connaissons pas encore les conditions et les circonstances exactes de l’agression, ni même la personnalité de l’agresseur, mais nous devons regarder toutes les hypothèses et nous n’en négligeons aucune.”
En attendant, le niveau du plan vigipirate n’a pas été relevé. Il est actuellement au niveau rouge, depuis les attentats de Londres en 2005.