Paris : la première salle de shoot en France délocalisée à l’hôpital Lariboisière
La première salle de shoot française s'érigera non pas près de la gare du Nord de Paris, comme cela avait été un temps envisagé, mais à l'hôpital Lariboisière. Elle fonctionnera toutefois de manière autonome.
Elle n’a pas encore vu le jour, ce qui devrait arriver dans le courant de l’année prochaine, mais l’on sait déjà où sera installée la première salle de shoot en France. Alors que l’on s’attendait à voir celle-ci être construite sur un terrain détenu par la SNCF et situé aux environs de la gare du Nord, à Paris, la salle a finalement été délocalisée à l’hôpital Lariboisière.
Si ce nouveau choix peut faire naître de logiques craintes, Thomas Dusouchet, coordinateur de l’association Gaïa responsable du projet, affirme que cette future salle de shoot « sera parfaitement autonome ». En ajoutant qu’il s’agissait là d’« une condition sine qua non » pour Gaïa et que la salle « disposera d’une entrée indépendante de l’hôpital, donnant sur la rue ».
Hôpital Lariboisière : une salle de shoot autonome
Dans les colonnes de L’Obs, le pharmacien fait également savoir que cet emplacement présente moins de contraintes que ceux des « anciens locaux ». En effet, « ces derniers donnaient sur l’arrière des immeubles voisins, semblaient difficile d’accès et nécessitaient d’importants travaux ». Des aménagements sont cependant prévus au sein des locaux de l’hôpital.
Pour moins de nuisance et plus de tranquillité ?
M. Dusouchet évoque le possible soulagement des riverains qui appelaient à un rapprochement entre l’hôpital et cette salle de shoot, même si pour lui, « dans les faits, elle [cette décision] ne change pas grand-chose ». Car l’association Gaïa « travaille en effet depuis de nombreuses années avec le Samu, les urgences de Lariboisière ou encore les services de psychiatrie et d’addictologie de l’hôpital Fernand-Widal ». Tout en se montrant compréhensif vis-à-vis des craintes exprimées autour du projet, le coordinateur déclare ne pas comprendre les « polémiques idéologiques » émises. Alors que selon lui, cette nouvelle localisation devrait « réduire les nuisances dans l’espace public et participer à la tranquillité des riverains ».