Papouasie-Nouvelle-Guinée : ils s’injectent de l’huile dans le pénis, pensant ainsi l’agrandir
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la mode masculine est à l'injection d'huile dans le pénis, une pratique qui agrandirait supposément ce dernier alors qu'elle ne lui cause finalement que des dégâts.
Une dangereuse pratique a cours en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et elle concerne les hommes soucieux de n’avoir pas une verge aux dimensions voulues ou qui seraient curieux de la voir plus longue qu’elle ne l’est au naturel.
Comme le rapporte entre autres le Tribunal du Net, ces personnes s’injecteraient de l’huile dans le pénis afin de l’agrandir. Et aucune huile ne ferait exception : de coco, de tournesol, du silicone, de bébé… Et si l’on attend encore de voir de concluants résultats, pour l’heure, ce sont de fâcheuses conséquences qui sont constatées.
Huile dans le pénis : pas d’agrandissement, mais des ulcères à prévoir
En l’espace de seulement deux semaines, un médecin a ainsi reçu environ 500 hommes qui avaient visiblement essayé cette pratique. Et au lieu de se retrouver avec un sexe à la longueur augmentée, ils ont contracté des ulcères avec un risque de perforation, des gonflements ainsi que des bosses sur le pénis et aussi les testicules.
Déjà plus de 90 opérations chirurgicales correctrices
Si l’on compte déjà plus de 90 opérations chirurgicales opérées pour corriger les dommages subis, il est possible que le chiffre de victimes soit plus grand encore en raison de la difficulté d’avouer de tels problèmes. La plupart des interventions ont concerné des gonflements du prépuce (qui perturbent l’évacuation des selles et les érections de manière chronique), les cas les plus extrêmes ayant nécessité des greffes de peau.
Une large frange de la population masculine aurait succombé à cette fausse solution, des hommes âgés de 16 ans jusqu’à 55 ans s’y étant ainsi déjà fait prendre. Parus Match Belgique rappelle toutefois qu’une pratique semblable est observée en Grande-Bretagne, avec des injections d’acide hyaluronique permettant d’agrandir la circonférence du pénis au repos. Même si mieux encadrées, avec un investissement de 3.500 euros à fournir pour un résultat durable 18 mois, ces interventions restent néanmoins à risque.