Le Pape François identifie sept nouveaux péchés : paix, femmes, migrants en ligne de mire
Avant un sommet mondial sur l'avenir de l'Église catholique, le Pape François a révélé sept péchés inédits lors d'une veillée. Quelles sont ces nouvelles fautes selon le Pape ?
Tl;dr
- Pape François ajoute sept nouveaux péchés à la doctrine catholique.
- Les péchés abordent des questions sociales et environnementales actuelles.
- Le Synode débattra des réformes possibles de l’Église.
Le Pape François élargit la perception du péché
Au seuil d’un sommet mondial sur l’avenir de l’Église catholique, le Pape François a introduit sept nouvelles infractions spirituelles à la doctrine catholique. Ces péchés, annoncés le 2 octobre 2024, reflètent les préoccupations contemporaines en matière sociale et environnementale.
Les nouveaux péchés : un pas vers la modernité
Les sept nouvelles transgressions, énoncées par le Pape François lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, sont les suivantes :
- Le péché contre la paix
- Le péché contre la création, les peuples indigènes et les migrants
- Le péché d’abus
- Le péché contre les femmes, la famille, les jeunes
- Le péché de la doctrine utilisée comme des pierres à jeter
- Le péché contre la pauvreté
- Le péché contre la synodalité, le manque d’écoute, de communion et de participation de tous
Le pape a souligné l’importance de reconnaître et de soigner les blessures causées par ces péchés. « Comment pourrions-nous être crédibles dans la mission si nous ne reconnaissons pas nos erreurs et si nous ne nous mettons pas à genoux pour soigner les blessures que nous avons provoquées par nos péchés ? » a-t-il déclaré.
La doctrine catholique face aux défis contemporains
Chaque nouveau péché a été explicité par un membre de l’Église. Le cardinal Czerny a, par exemple, détaillé le péché contre la création et les migrants, exprimant sa « honte » et demandant « pardon » pour l’indifférence face aux tragédies migratoires.
Sean Patrick O’Malley, ancien archevêque de Boston, a quant à lui demandé pardon pour le « péché d’abus » commis par la hiérarchie de l’Église. Le cardinal Kevin Joseph Farrell a exprimé des regrets similaires concernant le péché contre les femmes, demandant « pardon au nom de toute l’Église ».
La marche vers des réformes doctrinales
La seconde Assemblée générale du Synode sur l’avenir de l’Église a marqué le début des débats sur d’éventuelles réformes doctrinales. Cet organe consultatif, composé de 368 personnes de plus de 100 pays, délibérera à huis clos jusqu’au 27 octobre. Le pape François gardera le dernier mot sur les éventuelles réformes.