Panama Papers : le président panaméen dit vouloir collaborer
Juan Carlos Varela, le président du Panama, a déclaré vouloir coopérer avec l'OCDE suite aux accusations de fraude fiscale ayant cours dans son pays.
“Nous souhaitons coopérer avec d’autres pays pour améliorer la transparence, afin d’empêcher une utilisation illégale du système financier panaméen”. Tels sont les mots du président Juan Carlos Varela à la chaîne de télévision NHK lors d’une visite au Japon. Il a en outre demandé qu’un effort global soit constaté, précisant que le Panama n’était pas le seul pays concerné par l’évasion fiscale.
A l’horizon 2018, il a promis que seraient appliqués les critères internationaux de déclaration fiscale, et que les informations financières soient échangées.
Le Panama vers plus de transparence ?
Dans le courant de la semaine, une délégation de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) va s’envoler pour le pays d’Amérique centrale afin de définir les modalités de partage de ces informations sensibles, a en outre indiqué M. Varela au quotidien économique nippon Nikkei.
Car l’OCDE, dès 2017, sera doté d’un tel système d’échanges, et qui d’ores et déjà été adopté par un peu plus de 100 pays. La semaine dernière, José Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE, avait indiqué que la vice-présidente du Panama l’avait contacté pour montrer son souhait de coopérer pleinement.
L’objectif : sortir de la liste des paradis fiscaux
Si le scandale Panama Papers a révélé entre autres l’utilisation de sociétés écrans à fins de blanchiment d’argent, le petit pays cherche désormais à ne plus être sujette à de telles accusations, et à sortir de la liste noire des paradis fiscaux. Car la France, par exemple, fait partie des nations ayant réintroduit le Panama dans cette liste.