Paiement étalé dans le temps : les Français l’adoptent
Payer ses dépenses importantes en plusieurs fois, un geste que les Français ont l'habitude de réaliser. Un "mini-crédit" déjà été utilisé par plus d'un tiers des Français.
L’essor du paiement fractionné est impressionnant alors qu’il existe depuis plusieurs années. Payer un produit en 3 ou 4 fois s’il est un peu cher est une possibilité à laquelle adhère 37 % des Français comme le précise le journaliste Olivier Poncelet lors du journal télévisé de France 2.
37 % des Français
Beaucoup moins contraignant qu’un crédit classique, le paiement fractionné séduit de plus en plus, et pas qu’en France puisqu’en Allemagne et en Belgique les consommateurs l’ont adopté. “Dans 85 % des cas, il s’agit d’une dépense inférieure à 1 000 euros et dans deux cas sur trois, à moins de 500 euros”, assure le spécialiste de France 2.
Produits de haute technologie, électroménager, voyages…
Aujourd’hui, presque tous les commerces proposent de payer en plusieurs fois mais attention, car les taux d’intérêt ne sont pas toujours très bien affichés et ce n’est pas sans frais (enfin, pas toujours)…Parmi les achats plébiscités en retrouve majoritairement les produits de haute technologie, l’électroménager, les voyages, le mobilier ou encore des produits comme les vélos.
Entre 5 et 10 milliards d’euros
La banque en ligne Oney propose une application pour payer en une fois ou fractionner en 3 ou 4 fois toutes ses dépenses avec la carte Visa Oney+. Inutile de changer de banque et c’est sans engagement de durée. Sur son site, oney.fr ajoute : ‘J’ai le pouvoir de fractionner tous les paiements que je réalise avec ma carte Visa Oney+ auprès de commerçants, artisans, en ligne ou en magasin…même s’ils ne proposent pas de facilités de paiement’. Autre exemple, la start-up de paiement fractionné Alma vient de lever 115 millions d’euros.
En France, ce marché est en pleine croissance de +20 à 40 % chaque année ; il pèse entre 5 et 10 milliards d’euros selon les estimations. Même la SNCF va s’y mettre, comme le souligne notre article à lire ici.