Ozempic : ce nouvel effet secondaire méconnu dont les femmes discutent

Image d'illustration. Gros plan sur un blister de médicaments sur une table en boisADN
Alors que le médicament amaigrissant Ozempic connaît un succès grandissant, certaines femmes évoquent un effet secondaire méconnu : l’apparition de troubles au niveau de la vulve. Ce phénomène suscite des interrogations au sein de la communauté médicale.
Tl;dr
- Nouveau phénomène : « Ozempic vulva » lié à la perte de poids.
- Effets : sécheresse, relâchement cutané, inconfort intime.
- Des solutions existent ; avis médical recommandé.
Un nouveau phénomène intimement lié à Ozempic
Dans le sillage de l’engouement autour des médicaments amaigrissants comme Ozempic, une expression inattendue fait son apparition sur les réseaux sociaux : la « Ozempic vulva ». Loin d’être un diagnostic officiel, cette appellation désigne l’ensemble de symptômes observés par des femmes après l’utilisation de ce traitement ou de produits similaires agissant sur le récepteur GLP-1.
Parmi les changements rapportés : peau relâchée, sécheresse, faiblesse musculaire ou encore altération du volume et du tonus des tissus intimes.
Comprendre l’origine des symptômes
Pour saisir ce phénomène, il faut revenir aux effets secondaires connus d’une perte de poids rapide sous Ozempic. Comme l’explique la gynécologue-obstétricienne Sherry Ross, citée par le NY Post, l’amaigrissement accéléré ne laisse pas le temps aux tissus — y compris dans la région vulvaire — de s’adapter. Il en résulte souvent une perte du capiton naturel des lèvres (labia majora), voire un affaissement cutané. Plusieurs facteurs se conjuguent :
- Perte rapide de graisse et muscle : volume et soutien diminués.
- Baisse hormonale : moins d’œstrogènes stockés, donc plus de sécheresse.
- Dérèglement du microbiote : digestion ralentie pouvant perturber l’équilibre intime.
Témoignages et solutions envisagées
Le sujet n’est plus marginal : sur TikTok ou dans la presse anglaise comme The Sun, des femmes partagent leur expérience. À l’instar de Paige Osprey, qui après avoir perdu près de 19 kg, évoque un inconfort esthétique et psychologique important.
Certaines optent alors pour des actes médicaux spécifiques, tels que le « labia puffing », consistant à injecter des fillers ou de la graisse autologue afin de redonner du volume. Ce geste, rappelle le Dr Michael Tahery, présente peu de risques et ne nécessite pas d’arrêt prolongé.
Prévention, précautions et perspective médicale
Face à ces effets indésirables sensibles, la vigilance reste prioritaire. Maintenir une bonne hydratation, privilégier une perte pondérale progressive et solliciter un avis médical en cas d’inconfort apparaissent essentiels. Des solutions locales — lubrifiants, probiotiques — peuvent également aider à préserver l’équilibre intime. En cas de gêne persistante ou d’impact sur la qualité de vie, il est impératif d’en parler à son médecin avant toute démarche esthétique.
Ce phénomène met en lumière la nécessité d’un accompagnement médical personnalisé lors d’une perte de poids rapide avec les traitements GLP-1 comme Ozempic. La parole se libère — mais la prudence doit rester le maître-mot.