Orne : poursuivi pour avoir filmé ses ébats avec sa conjointe, il est relaxé
Jeudi, le tribunal d’Alençon, dans l'Orne, a relaxé un homme de 36 ans qui était poursuivi pour avoir filmé ses ébats avec sa conjointe à l'insu de cette dernière. Le couple était depuis séparé.
Jeudi, un homme de 36 ans qui était poursuivi pour avoir filmé ses ébats avec sa conjointe sans que cette dernière ne le sache a été relaxé de ces accusations par le tribunal d’Alençon (Orne). La victime avait déposé plainte en fin d’année dernière, rapportent nos confrères de L’Orne Hebdo. Elle avait ainsi découvert que le radio-réveil de sa chambre renfermait une caméra espion. Depuis les faits, nous précise-t-on, le couple s’était séparé mais continuait de vivre dans le même logement, chacun dans sa chambre.
Ébats filmés de sa conjointe : la femme savait selon le parquet
Outre la présence d’une caméra espion dans sa chambre, la femme avait dénoncé une captation de ses ébats avec son ancien compagnon que celui-ci aurait réalisée quelques mois plus tôt. Mais pour le parquet, après étude des images, il était apparu clair que la compagne de l’accusé ne pouvait ignorer la présence du téléphone portable qui les filmait lors de l’acte sexuel. Peut-on alors imaginer qu’elle souhaitait tout simplement se venger d’un homme qui l’aurait déçue ? Reste que le parquet avait requis la relaxe à l’encontre du prévenu, en plus de 1 000 d’amende pour l’installation de la caméra espion dans le radio-réveil.
Une relaxe prononcée « faute d’éléments suffisants pour caractériser les infractions »
Au final donc, après que le dossier avait été jugé le 3 juin dernier, le tribunal d’Alençon a suivi le parquet en prononçant ainsi la relaxe de l’accusé dans cette affaire. La justice a estimé que cette décision s’imposait, « faute d’éléments suffisants pour caractériser les infractions. » Il n’est pas indiqué si l’amende requise a elle aussi été validée.