Orne : jugé pour une relation avec une mineure, un quinquagénaire écope d’une amende
Jeudi, le tribunal d’Alençon a relaxé un quinquagénaire pour une accusation de "soustraction d'enfant à ses parents". Le prévenu, également poursuivi pour "atteinte sexuelle sur mineur", a néanmoins été condamné à une amende de 2 500 euros.
Le jeudi 6 janvier dernier, un homme d’une cinquantaine d’années comparaissait devant le tribunal d’Alençon (Orne) pour “atteinte sexuelle sur mineur” et “soustraction d’enfant à ses parents”. Dans des propos rapportés par L’Orne Hebdo, le prévenu expliquait ne pas voir le problème de nouer une liaison avec une adolescente de 16 ans alors qu’il en avait 47 ans : “Je ne pensais pas que c’était illégal car elle avait la majorité sexuelle”.
Les parents d’une mineure découvrent une relation avec un adulte un an plus tard
Les faits avaient débuté en 2018. Au mois de juillet de cette année-là, le quadragénaire et la mineure étaient partis passer des vacances à la mer. Les parents de l’adolescente pensaient que cette dernière faisait alors de la garde d’enfants. C’est en 2019 qu’ils avaient finalement découvert le pot aux roses. Lors de l’audience, la mère de la jeune fille a témoigné d’une réaction rapide à la lumière de la révélation : “On a fait un signalement auprès du procureur de la République, en mars 2019, et on leur a demandé de cesser cette relation”.
L’adolescente aurait coupé les ponts avec ses géniteurs
En mars 2020, l’adolescente avait quitté le domicile familial pour aller vivre avec l’adulte. Depuis, elle n’aurait pas repris contact avec ses parents. “Je ne leur en veux pas d’avoir essayé de me protéger et de nous séparer”, a-t-elle déclaré. Jeudi, le tribunal a rendu son jugement. Si le prévenu a été relaxé de l’accusation de “soustraction d’enfants à ses parents”, il écopé néanmoins de 2 500 euros d’amende. Un euro symbolique devra être versé de sa part à chacune des parties civiles, et y ajoutant 800 euros pour les frais d’avocat. Enfin, son nom sera inscrit au Fijais (Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes) et les scellés confisqués.