Orléans : un adolescent de 14 ans passé à tabac devant chez lui par deux collégiens
Lundi dernier à Orléans, un adolescent de 14 ans a été agressé devant son domicile par deux collégiens. Une plainte a été déposée et la victime n'a toujours pas retrouvé le chemin de son établissement scolaire.
Il y a tout juste une semaine, un adolescent de 14 ans a été victime d’une agression devant son domicile, à Orléans (Loire). Après de La République du Centre, sa mère se souvient : “Il était 21 heures. Ça a frappé à la porte de notre maison. J’ai ouvert avec mon fils. Deux jeunes étaient là. Ils ont montré leurs poings et m’ont dit qu’ils allaient calmer mon fils.” Cette femme a eu beau tenter de refermer la porte, ses visiteurs étaient visiblement déterminés : “Ils étaient costauds, ils ont fini par me pousser. Je suis tombée, j’ai été touchée au coude. Et ils ont frappé mon fils.”
Agressé par deux collégiens, le différend aurait trait à une trottinette
Le père de l’adolescent explique que c’est l’une de ses filles qui l’a alerté alors qu’il se trouvait à son travail : “J’ai aussitôt appelé la police et je suis parti chez moi. En arrivant, j’ai vu une voiture dans laquelle les deux enfants se sont engouffrés avant de s’en aller.” Tout aurait visiblement débuté par un différend entre deux très jeunes enfants fréquentant la même école. La brouille, qui serait liée à une trottinette, se serait ensuite étendue aux deux sœurs, plus âgées, de ces enfants. “C’était il y a un mois”, se rappelle le père de la victime. “Je suis allé voir la mère pour apaiser les tensions et permettre à chacun de vivre tranquillement. Je pensais que tout était fini”.
Des couronnes métalliques pour soutenir une mâchoire brisée deux fois
Aujourd’hui, la victime, dont la mâchoire inférieure a été doublement brisée, présente des difficultés à retrouver la parole et son alimentation se résume à de la purée et des jus de fruits. En ce lundi, il n’est toujours pas retourné au collège. Une plainte a été déposée au commissariat pour “violence commise en réunion”. La père justifie sa démarche : “Pour moi, ce sont des voyous. Ils font ça à 14 ans [NDLR : les suspects seraient de frères de 14 et 15 ans]. Et à 18 ans, ils sortiront un revolver. Comment est-ce possible qu’en plein hiver, à 21 heures, des parents laissent sortir leurs enfants pour aller se bagarrer ? Je n’ai pas la réponse. Ce sont des enfants qui doivent être éduqués. C’est la raison pour laquelle nous avons déposé plainte.” Et encore une fois, ce paternel appelle au calme en dépit du traumatisme subi par sa famille.