Ondes des téléphones portables : pas d’effets négatifs prouvés
Le bilan de l'Anses sur les effets des ondes des portables a été publié : aucun danger n'a été révélé, mais la prudence reste de mise.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié aujourd’hui son rapport concernant les effets des ondes électromagnétiques des téléphones sur la santé. L’Anses a donc étudié plus de 300 études scientifiques effectuées depuis 2009. Il n’y aurait pas “d’effet sanitaire avéré chez l’homme” et l’agence ne propose donc pas de “nouvelles valeurs limites d’exposition de la population”.
“Aucun effet pérenne des radiofréquences sur la perte d’intégrité de l’ADN n’a été mis en évidence à un faible niveau d’exposition” et les modifications observées “semblent être rapidement réparées. Elles sont vraisemblablement sans conséquence pour l’intégrité des chromosomes.”
Pas de danger, mais la prudence reste de mise
L’agence ne préconise donc pas de changer les actuelles normes qui limitent les seuils limites, au grand dam des associations qui souhaitaient voir la réduction du nombre d’antennes relais dans les grandes villes.
Cependant, l’Anses préconise la prudence dans l’utilisation des appareils mobiles. Il existe “un risque possible pour les utilisateurs intensifs de téléphone”. Au delà d’une demi-heure d’utilisation quotidienne, l’agence recommande d’utiliser des kit mains libres, de limiter l’exposition des enfants et de favoriser l’achat de téléphones portables émettant moins d’énergie. Avec l’arrivée de la 4G, l’Anses préconise également “le développement des nouvelles infrastructures de réseaux fasse l’objet d’études préalables en matière de caractérisation des expositions, en tenant compte du cumul des niveaux existants et de ceux qui résulteraient des nouvelles installations.”