“On n’est pas couché” : Lassalle dénonce une interview “dénaturée” au montage
Invité du talk-show "On n'est pas couché" de samedi, le député-maire des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a, après coup, dénoncé le montage de son interview, lequel aurait ainsi "dénaturé" cette dernière à ses yeux.
Une quarantaine de minutes, c’est à la fois peu et beaucoup pour une interview. Peu pour une personnalité politique souhaitant exprimer le plus précisément possible ses idées et ses projets. Beaucoup pour une émission durant près de trois heures.
Le numéro d’On n’est pas couché diffusé samedi dernier a donné l’occasion au député-maire des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle de faire entendre sa voix aux téléspectateurs de France 2. Celui qui est ainsi également candidat à la présidentielle s’est notamment illustré en exprimant son doute que Bachar el-Assad ait bombardé le peuple syrien.
Lassalle remplit les coupes de son passage dans ONPC
Le lendemain de son passage, Jean Lassalle a publié un communiqué de presse revenant sur sa présence au sein de l’émission. Il s’y est désolé que “que son interview ait été dénaturée entre l’enregistrement du jeudi 19 janvier et sa diffusion du samedi 21 janvier”.
Et s’il dit comprendre “que des prérogatives particulières de la production ont conduit à des coupes au montage”, le candidat à la présidence de la France a tenu à approfondir cinq points que sont la “diplomatie”, la “lutte contre le chômage”, l'”affaire de la fraude à la viande de cheval”, son “projet politique” et son “diagnostic de la société”. Il apparaît par conséquent qu’aux yeux de Jean Lassalle, ses propos sur Bachal el-Assad tels qu’entendus samedi soir ne souffraient d’aucune ambiguïté.
L’image d’une “expression caricaturale”
Le communiqué s’achève par l’emploi d’une expression désormais chère aux politiques, dont la pertinence pourra être jugée, entre autres, par le public présent lors de l’enregistrement : “Compte tenu de l’absence de tous ces échanges, la personnalité de Jean Lassalle a été réduite à une expression caricaturale. Jean Lassalle a pourtant insisté à plusieurs reprises pour que cette campagne électorale – qui pour l’instant ne dit rien, soit enfin habitée des véritables préoccupations des Français”.