OM / PSG : André Ayew revient sur son carton rouge
À l'issue du Classique OM / PSG, le marseillais André Ayew a écopé d'un carton rouge qu'il a manifestement du mal à accepter.
Pour l’Olympique de Marseille, le Classique de dimanche avait commencé de la plus belle des manières : une ambiance comme rarement observée au stade Vélodrome, une ouverture du score à la demi-heure de jeu par l’intermédiaire d’André-Pierre Gignac, lequel s’autorisera même un doublé avant la pause.
Les premières minutes de la seconde période auront cependant été fatales aux hommes de Marcelo Bielsa, avec un PSG temporairement en feu qui inscrira suffisamment de buts pour retrouver la première place du classement de Ligue 1. Mais en plus des trois points, l’OM a également perdu André Ayew, expulsé au terme du match alors qu’il avait été remplacé à la 72ème minute.
André Ayew : un rouge pour avoir vu rouge
Pendant la rencontre, le joueur n’a eu de cesse de contester les décisions de l’arbitre Ruddy Buquet, des paroles qui auraient d’ailleurs pu lui valoir un second carton jaune. Une sanction qui est finalement survenue au coup de sifflet final, après que l’attaquant soit revenu vers l’arbitre pour lui signifier son mécontentement d’avoir été lésé sur la main, flagrante selon lui, de Marquinhos sur un tir de Gignac. Dans des propos rapportés par Sports.fr, le joueur se plaint également d’un supposé traitement de faveur du parisien Blaise Matuidi.
“Si maintenant, on ne peut même plus leur dire qu’on en a marre…”
D’après André Ayew, son carton rouge s’expliquerait par un rapprochement trop prononcé de sa part envers M. Buquet : “Je suis allé le voir pour lui dire qu’on en a marre maintenant et il me met le deuxième jaune. On n’a plus le droit d’aller parler aux arbitres et de leur dire quoi que ce soit, a en effet regretté l’ancien Lorientais. Les intendants et les dirigeants sont partis le voir. Il leur a dit que mes propos étaient bien mais je me suis trop approché de lui. Alors pour l’image, ce n’est pas bien et il me met donc un deuxième jaune. Si maintenant, on ne peut même plus leur dire qu’on en a marre…”