Olivier Besancenot en featuring dans un clip de rap sur la politique d’aujourd’hui
L'ex-porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste Olivier Besancenot crée la surprise en apparaissant en featuring dans un clip de rap fustigeant les responsables politiques d'aujourd'hui.
Après s’être présenté aux élections présidentielles de 2002 et 2007 au nom de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), Olivier Besancenot a été le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste 2 ans durant, sans qu’on l’ait depuis vu de nouveau candidat à l’Élysée.
Ce qui ne l’empêche toutefois pas de faire parler de lui depuis quelques jours, dans un contexte où les 11 candidats à la présidentielle 2017 font principalement l’actualité politique du moment. Dans une vidéo publiée le 1er avril dernier sur YouTube, Olivier Besancenot apparaît ainsi en featuring du titre 2017 du rappeur Ous-D-Ous.
“2017” : Bensacenot en featuring avec le rappeur Ous-D-Ous
Le morceau démarre par quelques mots ironiques de feu Coluche sur la qualité des hommes politiques français. Le rappeur Ous-D-Ous prend ensuite le relais, et de s’attaquer à nombre de responsables, qu’il appartiennent ou aient appartenu au gouvernement ou non.
Une voix autre que celle de l’artiste semble se faire entendre pendant le refrain, avant que le visage d’Olivier Besancenot ne confirme son origine. À 4:00 pile, le facteur démarre son propre couplet, avec un flow dont l’appréciation sera laissé à la discrétion de tout un chacun :
“Eh ouais, 2017, on prend les mêmes et on recommence. Écoute-les parler, tu verras le visage de la finance. Il est grand temps qu’on prenne nos propres affaires en mains, qu’on ne se laisse plus représenter par ces politiciens, qui parlent en notre nom alors qu’ils ne connaissent pas nos vies.”
“Le système nous saigne pour des repus et corrompus”
Et Olivier Besancenot de conclure avec des mots dont on suppose qu’il les a lui-même signés :
“Leurs promesses sont bidon et l’atmosphère devient pourrie. Ils ne doutent de rien pourtant rien ne se passera comme prévu, car le système nous saigne pour des repus et corrompus. C’est pas vraiment de chef ou de leader dont on est orphelins, simplement de la conscience qu’on peut écrire notre destin.”