Oise : un homme de 38 ans retrouvé mort dans sa voiture
Samedi dernier à Auneuil, dans l'Oise, le corps sans vie d'un homme de 38 ans a été découvert dans sa voiture. Aucun tiers n'est impliqué dans le décès, a assuré le médecin légiste.
Le samedi 4 juillet dernier à Auneuil (Oise), un homme a été retrouvé sans vie dans sa voiture. C’est un voisin qui a fait la macabre découverte. La victime était âgée de 38 ans et son véhicule, aux vitres baissées, était garé sur la chaussée. Dans des propos relatés par Le Courrier Picard (article complet réservé aux abonnés), une voisine indique que “les policiers sont bien restés deux heures sur place pour les constatations”.
Homme de 38 ans retrouvé mort dans sa voiture : la piste discutée d’une overdose
Les éléments communiqués par le parquet laissent entendre à une overdose : “L’examen du corps réalisé par le médecin légiste exclut toute trace de lésion traumatique ainsi que toute intervention d’un tiers dans ce décès. Des traces de piqûres liées à la prise de stupéfiants ont été constatées”. Pourtant, un ami de la victime assure que la veille en fin de journée, il lui avait lui-même proposé de l’héroïne et que le trentenaire aurait refusé cette drogue. Celui-ci fréquentait un groupe d’amis, incluant cette autre personne, habitué à consommer quotidiennement des alcools forts et, parfois, des stupéfiants.
“Quelqu’un de bien, qui payait toujours à boire”
L’ami raconte que la veille de la macabre découverte, il avait “entendu [le trentenaire] dire qu’ils allaient acheter une bouteille de vodka chez Carrefour. Il m’a offert une bière, puis je suis rentré. Il est ensuite reparti avec deux amis à moi et je crois qu’il a fini la soirée avec une de mes connaissances“. Concernant les traces de piqûres observées sur la victime, son ami a une autre hypothèse que l’officielle : “Il était cantonnier. Quand j’utilise le rotofil, il m’arrive d’avoir des piqûres liées aux projections. Dans le groupe, personne ne se pique, ceux qui se droguent sniffent”. Philippe Logeay, maire de Villotran où était domicilié le trentenaire, se souvient de “quelqu’un de bien, qui payait toujours à boire. Les très rares fois où je l’ai vu prendre de la drogue, c’était un rail lors de soirées festives auxquelles on participe parfois tous ensemble”. La dernière en date “a dû avoir lieu il y a trois mois”.