Oise : un gendarme ouvre le feu sur un homme entré par effraction à son domicile
Deux hommes s’étaient introduits chez le couple de gendarmes, vraisemblablement pour se venger d’une précédente interpellation.
Malgré les sommations du propriétaire des lieux, l’intrus aurait continué à s’avancer avec l’air menaçant. À Grandvilliers dans l’Oise, un gendarme a ouvert le feu sur un homme qui s’était introduit chez lui en pleine nuit. Une intrusion sous fond de vengeance et d’expédition punitive.
Touché au bassin
L’information a notamment été relayé par le journal local l’Observateur de Beauvais. Les faits sont déroulés mardi 6 avril aux alentours de 22 heures au domicile du couple de gendarmes situé à l’extérieur de la caserne où ils travaillent.
Alors que les gendarmes étaient dans leur chambre, ils ont entendu des coups dans la porte d’entrée et comprennent que quelqu’un s’est introduit chez eux. Ils préviennent alors leurs collègues au « 17 » et l’un des gendarmes se poste à l’entrée de la chambre, arme de service à la main. Un homme aurait alors fait irruption à quelques mètres de la chambre et n’aurait pas répondu aux sommations du gendarme lui demandant de s’arrêter. Le militaire a donc ouvert le feu sur l’intrus qui a été touché au bassin.
https://twitter.com/UnprGendarmerie/status/1379872240267894790
Menacé de représailles
L’homme a été stoppé net et interpellé dans la foulée, tout comme son complice qui avait lui aussi pénétré dans la maison. Transporté à l’hôpital, son état n’inspire pas d’inquiétude.
Selon le parquet de Beauvais, le gendarme avait déjà eu maille à partir avec le mis en cause. Lors d’une précédente interpellation, ce dernier avait alors menacé ouvertement le militaire en lui déclarant « T’inquiètes pas, je sais où tu habites ». Il faisait l’objet d’une convocation devant la justice pour cette même affaire. Son complice est également mis en cause pour « violation de domicile, violences aggravées et vol » dans l’affaire de l’intrusion.
Une enquête a été ouverte pour déterminer le déroulement exact de cette soirée et les motivations des agresseurs.