Oise : un étudiant de 25 ans séquestré et brutalisé pour son code de carte bancaire
Le 19 avril dans l'Oise, un étudiant de 25 ans avait été retrouvé dans un bois après avoir été séquestré et battu pour un code de carte bancaire. Trois suspects ont depuis reconnu les faits alors que les jours du jeune homme ne sont plus en danger.
La découverte remonte au mercredi 19 avril dernier. Une promeneuse évoluant dans un bois non loin de Boran-sur-Oise (Oise) remarque un jeune homme de 25 ans dénudé et visiblement violenté. L’étudiant est conscient mais présente des difficultés pour se faire comprendre.
L’analyse d’images de vidéosurveillance et le recueil de plusieurs témoignages de proches vont permettre aux enquêteurs (des gendarmes de l’Oise, du Val D’oise et des policiers parisiens) de reconstituer le déroulé des faits, rapportés par nos confrères du Parisien. Le jeune homme rentrait chez lui à Paris, quand quatre hommes en voiture lui ont proposé de le ramener.
Un étudiant laissé nu entre la vie et la mort dans un bois
En embarquant dans le véhicule, l’étudiant ignorait toutefois vraisemblablement ce qui allait lui arriver. Conduit dans un champ à Boran et non à son domicile, on tente ainsi de lui soutirer son code de carte bleue. Devant son refus de livrer le numéro, il essuie des coups de pied à la tête.
Ses sourcils sont brûlés à l’aide d’un briquet et ses agresseurs tentent de lui crever les yeux en usant d’une clef. D’autres parties de son corps vont également être brûlées, et la victime de subir de même des sévices sexuels. Il est finalement laissé pour mort dans un bois.
Trois suspects interpellés ont reconnu les faits
À l’heure actuelle, les jours de la victime n’apparaissent plus en danger même si le jeune homme demeure hospitalisé. Moins d’une semaine après les faits, les autorités ont interpellé deux hommes de 23 ans originaires de Beauvais et Méru (Oise) et deux mineurs de 15 et 17 ans domiciliés pour leur part à Persan (Val-d’Oise).
Trois de ces personnes ont reconnu les faits. Elles ont depuis été placées en détention provisoire et mises en examen pour tentative d’assassinat, vol, séquestration et tentative d’extorsion, accompagnés d’actes de tortures et de barbarie.