Normandie : un corps retrouvé dans une baignoire, enroulé dans un tapis
Le 15 août dernier à Montbray, commune normande de la Manche, un corps sans vie enroulé dans un tapis a été découvert dans la baignoire d'un octogénaire. Ce dernier a expliqué qu'il s'agissait de sa femme, accidentellement décédée deux mois plus tôt.
Les faits se sont produits à Montbray, commune située près de Villedieu-les-Poëles, dans la Manche (Normandie). Soucieux de n’avoir plus de nouvelles d’un couple d’octogénaires, des voisins choisissent d’aller frapper à leur porte. Mais en les entendant toquer, l’homme semble prendre peur et monte à l’étage de la maison sans dire un mot.
Les voisins décident alors d’alerter les pompiers. Nous sommes le mercredi 15 août dernier. Quand les secours arrivent sur place, ils découvrent que la baignoire de l’octogénaire renferme un corps enroulé dans un tapis. Selon le particulier, il s’agit de sa femme accidentellement décédée deux mois plus tôt.
Corps retrouvé dans la baignoire d’un octogénaire : une autopsie conduite
L’homme n’a toutefois pas voulu, ni pu, en dire davantage. Il a été hospitalisé et n’apparaît actuellement pas en état de répondre aux sollicitations des enquêteurs pour « recherches des causes de la mort ». L’autopsie du corps était censée avoir lieu vendredi à Caen, rapporte France Bleu Cotentin, afin de vérifier notamment son identité et établir la cause de la mort.
Quand les pompiers l’ont découvert, le corps était en effet très abîmé et en état de décomposition, rendant alors son identification très compliquée. Les résultats de cette autopsie devraient être connus en début de semaine prochaine.
La femme ne se serait jamais remise de la mort de son fils
Les habitants de la commune ne s’expliquent pas la dissimulation du corps, surtout si la cause de la mort est bien accidentelle. L’enquête aura ainsi également à expliquer l’attitude du mari, désormais visiblement veuf.
Le couple, nous dit-on, avait relativement peu de contacts et aucune famille à Montbray, dont il n’était d’ailleurs pas originaire. On raconte que la femme de l’octogénaire, malade, ne se serait jamais remise de la mort de son fils survenue il y a de cela quelques années.