Nord : un homme de 20 ans avoue le meurtre d’un quadragénaire pour un différend commercial
Lundi, un homme de 20 ans s'est présenté aux autorités en révélant avoir tué un quadragénaire, caché son corps et incendié son véhicule dans les Ardennes. L'acte aurait été motivé par un différend commercial entre les deux hommes.
Cela faisait depuis près de deux semaines qu’un homme de 49 ans résidant à Cambrai (Nord), employé d’une entreprise de recyclage de métaux, était porté disparu. C’est mardi que son corps sans vie a été découvert dans les Ardennes, enseveli sous un tas de bois. La veille, un homme de 20 ans s’était présenté aux autorités pour s’attribuer la responsabilité de son meurtre.
Cité par 20 Minutes, le procureur de Reims Matthieu Bourrette indique ainsi que “le suspect s’est présenté spontanément aux services de la section de recherches de gendarmerie de Reims, lundi, pour faire des aveux. Il a reconnu avoir tué la victime avec une arme à feu, puis avoir caché son corps et avoir mis le feu au véhicule de la victime.”
Il avoue aux autorités avoir tué un homme, caché son corps et incendié son véhicule
Le véhicule en question, une fourgonnette, a effectivement été retrouvé calciné le long d’une route départementale à Launois-sur-Vence. Soit la commune où le suspect, Gino W., habite sur un terrain de la communauté des gens du voyage.
“Il a expliqué son geste par un différend commercial lié à des ventes de pots catalytiques, lequel aurait mal tourné, suite à un échange verbal violent, sur le terrain de la famille du mis en cause. Il soutient avoir tiré accidentellement sur la victime, ne sachant pas que l’arme était chargée”, poursuit le procureur.
Un différend au sujet “des ventes de pots catalytiques”
Jusqu’ici, le casier judiciaire du mis en cause, autoentrepreneur dans le recyclage de ferraille, était vierge de toute inscription. Une information judiciaire pour homicide volontaire a depuis été ouverte à l’encontre du jeune homme, “qui semble faire preuve d’une certaine fragilité psychologique”. Aux dernières nouvelles, il a été placé en détention provisoire.
Pour les faits dont il est accusé, Gino W. encourt 30 ans de prison.