Nord : une octogénaire oubliée toute une soirée dans le cabinet de son kinésithérapeute
Mardi à Tourcoing, une femme de 86 ans s'est retrouvée coincée toute la soirée dans le cabinet de son kinésithérapeute qui l'avait ainsi oubliée en quittant les lieux. Le fils de la patiente a depuis déposé une main courante au commissariat.
Cette histoire s’est déroulée mardi soir à Tourcoing (Nord). Il est 20h15 quand un kinésithérapeute ferme son cabinet, signe d’une journée terminée. Il oublie toutefois manifestement de vérifier si quelqu’un se trouvait encore sur place. Et pour cause, une patiente de 86 ans s’étant ainsi retrouvée coincée dans le noir.
Le fils de l’octogénaire l’attendait pour dîner. Ne voyant pas sa mère revenir de son rendez-vous alors que celui-ci avait été fixé à 18h30, il part frapper à la porte du cabinet mais n’obtient pas de réponse. L’homme se dirige alors vers le commissariat pour y signaler la disparition de sa mère, comme le rapporte La Voix du Nord.
Oubliée par son kinésithérapeute, elle ouvre la fenêtre pour alerter les passants
De son côté, l’octogénaire parvient à ouvrir une fenêtre du cabinet pour alerter les passants sur sa situation. Ce n’est qu’à 22h00 qu’elle arrive à entrer en contact avec son fils.
Lequel estime que cet oubli de la part du kinésithérapeute aurait pu avoir de fâcheuses conséquences : “elle est diabétique et elle fait de l’hypertension, elle n’avait ni mangé ni pris ses médicaments”.
Une main courante déposée par son fils
Le médecin a été mis au courant des faits et a déploré un concours de circonstances. Des explications n’ayant semble-t-il pas dissuadé le fils de la patiente de déposer une main courante au commissariat, au terme de laquelle il compte bien obtenir des dommages et intérêts.
Cette histoire en rappelle une semblable survenue en août dernier dans les Hauts-de-Seine. La patiente concernée, âgée de 56 ans, avait fait une crise d’asthme découlant de la panique avant d’être finalement libérée. Sa fille et elle auront ensuite déposé plainte au commissariat pour négligence, et le kinésithérapeute en faute d’avoir reconnu ses torts tout en expliquant avoir été “un peu perturbé” par un appel reçu peu avant son départ du cabinet.