Hauts-de-Seine : elle porte plainte après avoir été oubliée dans le cabinet de son kiné
Une femme de 56 ans vient de porter plainte contre son kinésithérapeute pour l'avoir oubliée dans son cabinet des Hauts-de-Seine. Cette patiente a ainsi dû appeler sa fille pour que les secours viennent la libérer, en état de panique.
Une apparente erreur d’inattention pourrait bien coûter cher à ce kinésithrapeute, désormais visé par une plainte de l’une de ses patientes. Bahija, 56 ans, est ainsi restée coincée près d’une demi-heure dans le cabinet du praticien après que celui-ci a quitté et verrouillé les lieux sans vérifier que quelqu’un se trouvait encore à l’intérieur.
Il est aux alentours de 19h45, vendredi, quand cette patiente traitée pour son arthrose remarque que quelque chose ne va pas, alors qu’elle se trouve dans un Crops (Centre Rééducation Ostéopathie Podologie Sportive) situé à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
Elle appelle sa fille pour la sortir du cabinet de son kiné
Auprès du Parisien, Bahija raconte : “Je n’ai pas compris ce qui se passait, j’entendais des gens dire au revoir, souhaiter bon week-end… Puis j’ai attendu. J’appelais Monsieur, Monsieur ! Il n’y avait plus de bruit, j’ai enlevé l’appareil [NDLR : de pressothérapie qu’elle avait sur les jambes], je me suis levée et j’ai vu que j’étais seule, enfermée.”
Disposant de son téléphone portable, elle contacte sa fille qui alerte la police nationale. C’est finalement les forces de l’ordre municipales et la gardienne qui, vers 20h10, délivrent Bahija. Entre-temps, cette dernière aura cédé à une crise d’asthme provoquée par la panique. Les pompiers l’ont conduite à l’hôpital pour qu’elle y passe des examens et y reçoive des soins.
Une plainte déposée pour négligence
La fille de Bahija indique avoir réussi à prévenir le kinésithérapeute dans la soirée : “C’est moi qui lui ai appris qu’il avait oublié une patiente. Je lui ai dit que les conséquences auraient pu être plus graves, que c’était inadmissible.” Le lendemain des faits, sa mère et elle ont déposé plainte au commissariat pour négligence.
Le praticien reconnaît pour sa part ses torts, même s’il explique avoir été “un peu perturbé” par un appel reçu peu avant son départ du cabinet : “J’ai fermé mon cabinet et il y avait encore quelqu’un dedans. Ça ne doit pas être ni la première, ni la dernière fois que cela se produit, et ce n’était pas dans un ascenseur non plus… Mais c’est fâcheux, et ce n’est pas professionnel de ma part, c’est clair. Je ne peux que m’excuser.”
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